Rôle complémentaire du tribunal criminel d’Alger: 140 affaires criminelles programmées dont 27 liées au terrorisme

Rôle complémentaire du tribunal criminel d’Alger: 140 affaires criminelles programmées dont 27 liées au terrorisme

Le tribunal criminel près la Cour d’Alger examinera du 18 janvier au 12 mars 2015 près de 140 affaires criminelles dont 27 liées au terrorisme, indique le rôle complémentaire des affaires criminelles pour l’année 2014 dont APS a reçu dimanche une copie.

Ces affaires viennent s’ajouter au premier rôle comptant 165 affaires, soit un total de 305 affaires criminelles à examiner lors de la deuxième session criminelle de l’année 2014.

Le tribunal criminel devra se prononcer sur l’affaire des acolytes et proches du terroriste Abdelhamid Abou Zeid (21 janvier), accusés d’appartenance à un groupe terroriste soutenant des groupes terroristes activant le sud algérien, dirigés par El-Para, Mokhtar Belmokhtar et Abdelhamid Abou zeid et spécialisés dans l’enlèvement de touristes étrangers, trafic de drogue et financement de groupes terroristes.

Le 11 mars prochain, le tribunal examinera une nouvelle affaire impliquant Mokhtar Belmokhtar, poursuivi avec cinq autres individus, dont Ghedir Mohamed (Abou Zeid), pour appartenance à un groupe terroriste armé, homicide volontaire, agression, incitation au port d’arme et atteinte à l’ordre publique.

Le même tribunal traitera, le 2 février prochain, l’affaire des 34 présumés terroristes accusés de constitution d’une organisation terroriste, homicide volontaire, enlèvement moyennant une rançon et pose d’explosifs sur la voie publique.

Le 9 mars prochain, il sera question de l’affaire des 20 présumés terroristes dirigés par Abdelmalek Droudkal et Abdelmoumene Rachid, chargé de la collecte de fonds destinés aux groupes terroristes pour l’exécution d’attentats à l’explosif ayant ciblé le siège du secteur militaire et un hôtel à Bouira.

Ce groupe est également impliqué dans plusieurs assassinats d’éléments de la sûreté dans les années 1990, outre des enlèvements moyennant une rançon.

Le 28 janvier 2015, le tribunal criminel se prononcera sur l’affaire des 15 présumés terroristes, impliqués en 2008 dans un attentat à l’explosif ayant fait plusieurs morts à Beni Amrane (Boumerdes).

L’attentat visait une patrouille d’éléments de la sécurité routière relevant de la Gendarmerie nationale à Souk El-Had, chargée de la protection de ressortissants étrangers appartenant à la société française « Razal », chargée des travaux de réouverture du tunnel de Aumale, à la sortie est de la ville de Beni Amrane.

Le même jour, le tribunal aura à examiner l’affaire de Gasmi Saleh, chargé de la communication à l’organisation terroriste AQMI, arrêté le 16 décembre 2012. Il est poursuivi pour formation d’un groupe terroriste, détention d’armes et de munitions interdites, faux et usage de faux.

De nouvelles affaires ont été enrôlées lors de cette session criminelle impliquant des terroristes connus dont Gouri Abdelmalek alias Khaled Abou Souleimane, émir de la Katiba « Jound El Khilafa », qui avait prêté allégeance à l’organisation autoproclamée +Etat islamique+ « Daech ».

Il s’agit également d’affaires relevant du Droit commun liées au trafic de drogue outre l’enrôlement de 18 affaires liées à la constitution de groupes criminels spécialisés dans le trafic de drogue dont certains composés d’étrangers.

Le rôle complémentaire compte trois autres affaires de corruption (dilapidation de deniers publics), outre des affaires d’homicide volontaire, de viol, d’enlèvement, de faux et de vol dans le cadre d’une association de malfaiteurs, outre une affaire d’évasion fiscale.