Le Rassemblement national démocratique (RND) s’est affirmé depuis sa fondation en 1997 par sa « constance dans ses engagements », notamment son soutien au président Abdelaziz Bouteflika et aux réformes de l’Etat et de l’économie nationale, a indiqué le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia.
« Durant ses 21 années d’existence, notre Rassemblement s’est affirmé par sa constance dans ses engagements et le meilleur exemple en cela est notre soutien continu depuis 1999 au président Abdelaziz Bouteflika auquel nous réaffirmons notre appui », a déclaré M.Ouyahia dans un message à l’occasion de la célébration de la fondation du parti.
Ce soutien « découle de l’adhésion à la politique conduite par le chef de l’Etat et aussi de notre satisfaction devant tous les résultats imposants concrétisés par notre pays durant ces deux dernières décennies », a-t-il précisé.
Ouyahia a souligné que le RND s’est affirmé aussi par « son engagement pour les réformes, les réformes de l’économie pour en accroitre l’efficacité, les réformes de l’Etat pour améliorer le service public, les réformes de la politique des subventions publiques pour en garantir la pérennité au profit des personnes à faibles revenus ».
« Nos programmes et nos prises de positions militent pour les réformes car nous avons connu amèrement le prix du populisme et de la fuite en avant et nous ne voulons pas voir notre pays retourner aux affres de l’effondrement financier et de la conditionnalité extérieure », a-t-il fait valoir.
Ouyahia a soutenu que « l’Algérie qui est notre cause prioritaire, nous interpelle pour être plus fort et plus efficace à son service, tant les défis et même les menaces s’accumulent sur notre patrie ».
Il en est ainsi des difficultés financières générées par la chute des prix du pétrole, a-t-il mentionné.
« Aujourd’hui, notre pays vit partiellement à crédit et il devra rétablir ses équilibres financiers durant les cinq prochaines années, ce qui nécessitera des réformes. Ces réformes exigeront des voix patriotiques pour les expliquer et les défendre surtout face aux surenchères démagogiques et politiciennes », a-t-il affirmé, promettant que « le RND s’engagera dans cette oeuvre de sensibilisation ».
Il en est de même, a-t-il ajouté, des « manoeuvres politiciennes qui se multiplient actuellement, en tentant de déstabiliser le front social ». « Ces manoeuvres sont liées aux échéances politiques de l’année prochaine (ndlr:
élections présidentielles). Elles vont donc se poursuivre et le pays aura besoin de forces à même de s’opposer à ces man£uvres », a-t-il mis en garde, assurant que « le RND compte s’engager dans cette résistance ».
Le secrétaire général du RND a évoqué, dans le même contexte, les « tensions qui persistent à nos frontières avec le flux d’armes qui en provient et le flux de drogue qui en arrive ». « Sans aucune exagération, il est permis de dire que tout cela menace la sécurité nationale », a-t-il constaté, affirmant que « notre armée et nos services de sécurité sont en mesure de protéger le pays, mais leur action a besoin d’un accompagnement politique et d’une sensibilisation de la société », pour lesquels « le RND compte assumer sa part ».
Ouyahia a exprimé sa « profonde conviction que les nouvelles générations de militants et de militantes qui sont de plus en plus nombreuses au sein du RND, sauront faire face à cette mission, et sauront porter plus loin encore au fil des décennies, notre message d’espoir, d’effort et de solidarité ».
Le RND sera encore plus fort aux élections de 2022
Dressant le bilan de l’action du parti, il a noté qu’il a « consolidé sa présence politique dans les assemblées élues à tous les niveaux ». « Les scrutins de 2007, de 2012 et de 2017 ont vu une progression continue et remarquable de nos résultats », s’est-il réjoui.
Pour le secrétaire général du RND, « cette progression a été le fruit d’efforts continus ». « Là où l’engagement de nos militants a été significatif, nos résultats ont été au sommet, et, malheureusement, l’inverse a été vrai aussi dans certaines circonscriptions », a-t-il relevé.
Ouyahia a estimé que ce bilan « n’est pas un motif d’autosatisfaction, bien au contraire ». « Pour notre propre formation politique, le développement et la progression demeurent des impératifs. Ce sont d’ailleurs là les décisions dégagées par le Conseil national en janvier dernier, pour renforcer la place des jeunes et des femmes dans nos rangs, pour développer notre présence sur la toile, et pour renforcer nos structures de base », a-t-il noté « C’est grâce aux fruits de ces chantiers que notre Rassemblement sera encore plus fort aux élections de 2022 et remportera des résultats encore meilleurs », a prédit M. Ouyahia.
Rappelant les fondements du RND, il a rappelé qu’il est né dans la tourmente de la tragédie nationale pour « offrir un espace de rassemblement à tous ceux nombreux qui étaient engagés dans la bataille pour la survie de l’Algérie, les moudjahidine, les enfants de chouhada, les enfants de moudjahidine, les travailleurs et tant d’autres ».
Le RND est également venu « offrir un forum politique à tous ceux qui se battaient et qui luttaient pour le redressement national, ce processus conduit par le président Liamine Zeroual auquel notre famille politique rend un vibrant hommage », a-t-il souligné.
« Les fondateurs du Rassemblement ont lutté contre le terrorisme, parfois les armes à la main. Les fondateurs du Rassemblement ont vécu la solitude de l’Algérie en lutte face à l’indifférence de ses amis et de ses frères.
Les fondateurs du Rassemblement ont géré les dures exigences de l’ajustement structurel que le Fonds monétaire international a imposé à notre pays en faillite », a-t-il encore rappelé.
« Nous rappelons ces réalités car elles constituent la mémoire de notre parti. Nous les rappelons aussi car elles expliquent largement notre ligne politique constante », a-t-il expliqué, proclamant que le RND à pour « référence suprême la Déclaration du 1er Novembre 1954 ».
« Nous plaçons toujours l’Algérie au-dessus de toute logique politicienne ou partisane car, nous sommes venus sur la scène politique à un moment où l’enjeu était la survie de la patrie », a-t-il affirmé.