Lors de la journée de formation des élus locaux du Rassemblement national démocratique (RND) à Alger organisée hier à la Safex, les membres du bureau national mobilisés pour les encadrer, ont axé leurs interventions sur l’amendement du code communal et le renouvellement partiel du Conseil de la nation.
Belabès Belabès, ancien chef du groupe parlementaire et membre du bureau national du parti a ainsi indiqué aux élus ce que leurs prérogatives leur permettent dans l’état actuel des choses et comment les utiliser pour mieux assumer politiquement leurs rôles aussi bien face aux citoyens que face aux autorités administratives que représente le wali et ses délégués dans les différentes circonscriptions.
Il a souligné que les tribunaux administratifs peuvent constituer un recours face aux décisions abusives de l’administration. Et de recommander de bien entretenir les relations avec les élus des autres formations dans les communes où le RND n’a pas la majorité et ne pas bloquer les délibérations. «Le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation approche et il ne faut attendre jusque-là pour aller chercher leur soutien», a-t-il déclaré.
Dans le même sillage, l’ancien ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui a plaidé pour plus de décentralisation, appelant les élus ayant pris part à cette formation à saisir l’opportunité que présente le projet de loi amendant le code communal en préparation afin de formuler des propositions. «Il faut aller vers plus de décentralisation pour gérer plus efficacement les affaires publiques», a-t-il avancé.
De même qu’il a suggéré aux élus de baser leurs propositions en vue de l’amendement du code de la commune sur les problèmes affrontés sur le terrain. «Un projet de loi pour l’amendement du code des communes est en préparation, je vous propose de faire des suggestions à partir des problèmes que vous rencontrez et formuler des réponses aux problématiques posées», a-t-il déclaré.
Dans son intervention, Seddik Chihab, porte-parole du RND, lui, a tenté de rassurer les élus locaux au sujet du SG du parti, positivant son action à la tête du gouvernement qui, faut-il le noter, est critiquée de toutes parts notamment en matière de commerce extérieur. «La rigueur de Ouyahia dans la gestion des affaires publiques dérange et elle dérange surtout les tenants du statu quo, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger», a-t-il estimé.
L. H.
