Risque politique: L’Algérie aussi « risquée » que le Mali ou le Niger

Risque politique: L’Algérie aussi « risquée » que le Mali ou le Niger

Selon la 19ème édition de La carte des risques politiques (Political Risk Map 2016) établie par AON, grand gestionnaires de risques et courtiers en assurances  ,L’Algérie a été classée à « risque élevé », rapporte TSA.

« L’environnement politique en Algérie reste parmi les plus fragiles dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord, avec de hauts niveaux de violence politique, de risques juridiques et réglementaires, de perturbation de la chaîne d’approvisionnement et d’ingérence politique », écrit le gestionnaire des risques dans son rapport sur le pays. « Bien que le gouvernement dispose de réserves financières importantes, il devra puiser dans cette épargne pour maintenir les dépenses publiques face aux prix du pétrole bas ».

Par ailleurs, l’entreprise n’est pas du tout optimiste quant à l’avenir de l’investissement en Algérie, indiquant que « des réformes pour encourager l’investissement étranger sont improbables. Les investisseurs signalent déjà des difficultés dans le rapatriement des profits, et les contrôles de capitaux implicites maintiennent le niveau élevé de risque de change ».

D’autre part, le courtier estime de plus que « le mandat du président Abdelaziz Bouteflika est faible, mais est assez fort pour assurer une stabilité relative, alors même que le pays continue de pâtir de la violence associée à Al-Qaïda au Maghreb islamique et d’autres groupes extrémistes ».

AON considère enfin que « les hauts niveaux de risque d’expropriation et un environnement de corruption sont d’autant plus aggravés par une très mauvaise infrastructure, augmentant le risque de retard de la chaîne d’approvisionnement ».