Richard Gasquet, contrôlé positif, a été suspendu

Richard Gasquet, contrôlé positif, a été suspendu

Contrôlé positif à la cocaïne, Richard Gasquet a été suspendu lundi à titre provisoire par la Fédération internationale de tennis. Le Biterrois, qui clame son innocence, devra se défendre devant le tribunal antidopage de l’ITF.

Comme le veut la procédure habituelle, la Fédération internationale de tennis s’est saisie du dossier Gasquet. «Ce sont les juridictions anti-dopage internationales, au sein de la Fédération Internationale de Tennis, qui auraient à juger ce cas, et il n’appartiendrait pas à la FFT d’intervenir avant le terme de la procédure», rappelait la Fédération française de tennis dimanche dans un communiqué après avoir appris le contrôle positif à la cocaïne subi par Richard Gasquet à l’occasion du Masters 1000 de Miami. Révélée samedi dans la presse, l’information a été confirmée le lendemain par le joueur lui-même. Le Biterrois clame cependant son innocence, évoquant une «prise involontaire». Ce que le taux (1,45 microgramme par millilitre d’urine quand le seuil de positivité est fixé par l’agence mondiale à 0,5 microgramme) ne semble pourtant pas indiqué…

Devant le tribunal antidopage

Pour prouver sa bonne foi, l’ancien n°1 mondial est prêt à passer des analyses capillaires afin de démontrer qu’il n’est pas un consommateur régulier. Pour le moment, la FFT préfère accorder à «son poulain» le bénéfice du doute – parlant d’une «information très surprenante au regard de la personnalité de Richard Gasquet» – se retranchant derrière le principe de présomption d’innocence. Quoi qu’il en soit, Gasquet a été suspendu lundi à titre provisoire, comme l’a précisé le responsable de la commission antidopage de l’ITF, le Dr Stuart Miller. Le Français devra désormais passer une audience devant le tribunal antidopage de l’ITF, composé de trois experts indépendants. Le lieu et la date de celle-ci n’ont pas encore été fixés. Reste que Gasquet n’a pas de temps à perdre pour préparer sa défense. Rappelons qu’il risque jusqu’à deux ans de suspension.