Le conseiller à la présidence de la République, Kamel Rezzag Bara, a présenté, mardi à Tunis, l’approche algérienne en matière de lutte antiterroriste, soulignant l’étroite relation entre les questions sécuritaires et de développement et la nécessité de tenir compte de l’aspect éducatif afin « d’immuniser les jeunes contre les idées extrémistes ».
A l’invitation de l’Institut de défense tunisien, M. Rezzag Bara a donné une conférence sur le thème « L’approche algérienne de lutte et de prévention contre le terrorisme transnational », devant des officiers et de hauts cadres tunisiens, au cours de laquelle il a affirmé que la lutte contre le terrorisme en Algérie reposait sur trois axes principaux, à savoir législatif, opérationnel et politique.
Concernant l’axe législatif, le conférencier a évoqué les amendements apportés aux législations algériennes, pour faire face au terrorisme dans le cadre des « principes et des valeurs de l’Etat de droit et conformément aux développements internationaux », visant à éradiquer ce phénomène transnational.
L’axe opérationnel consiste en le développement des dispositifs de défense et de sécurité pour faire face à ce danger.
Evoquant le volet politique, il a cité les dialogues successifs, les mesures d’apaisement, à l’instar de la loi de la « rahma », la concorde civile et la réconciliation nationale, « des mesures qui ont permis, a-t-il dit, le retour au calme et le rétablissement de la sécurité et de la stabilité à travers le pays ».
En parallèle, le conseiller à la présidence de la République a indiqué que d’autres mesures à caractère économique, social et culturel ont été prises, eu égard à « l’étroite » relation entre les questions sécuritaires et de développement.