Les trois agents de police accusés d’avoir exercé de la violence contre des personnes interpellées lors des évènements de Ghardaïa ont été radiés du corps de la police, a déclaré, dimanche à Alger, le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, le responsable de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a averti, dans le même contexte, que tout agent de police contre lequel des preuves matérielles seront fournies, subira le même sort.
Il a précisé que la maîtrise de la situation qui prévalait dans la wilaya de Ghardaïa, entre décembre et février, « n’a pas été facile », rappelant qu’en plus des effectifs de la sûreté de wilaya qui dépassent les 4.000 hommes, 26 unités républicaines de sécurité ainsi que plus de 9 brigades mobiles de police judiciaire (Bmpj), ont été déployées pour la circonstance.
« Nous sommes en train d’alléger le dispositif sécuritaire (à Ghardaïa) en fonction de l’amélioration de la situation. Toutefois, il y a des mesures de renforcement qui seront prises, à savoir la création d’un centre d’instruction et des Bmpj, ainsi que la création de sûretés urbaines au niveau de Ghardaïa, Guerrara et Berriane », a-t-il annoncé.
Affirmant que les marques de sympathie de la population locale à l’égard des services de police « sont nombreuses », le général major Hamel a souligné: « Nous n’avons aucun problème avec la population de Ghardaïa ». Il a ajouté, par ailleurs, que les affaires liées à quatre assassinats enregistrés dans la zone de compétence de la police dans cette wilaya, « ont été solutionnées en 48 heures ».