Révélations sur le sort de Abdelmalek Sellal, Bouchouareb et plusieurs proches scellé par Bouteflika

Révélations sur le sort de Abdelmalek Sellal, Bouchouareb et plusieurs proches scellé par Bouteflika
Devenu pour les internautes, une agence d’information formelle du cercle présidentiel pendant plusieurs étapes du règne de Abdelaziz Bouteflika, le journal électronique Algérie1 révèle dans un article récemment publié, la malaise du Chef de l’Etat par rapport à la performance politique et technique de ses proches collaborateurs dont le premier ministre et autres membres de gouvernement ainsi que des sénateurs choisis par lui même et qui aurait selon la rédaction du même média étaient déloyales envers Abdelaziz Bouteflika.
Selon la même source, le fidèle Abdelmalek Sellal serait dans le collimateur de Bouteflika pour ses bavardages et son immobilité politique devant la campagne mené par les «émissaires de l’ex-patron du DRS». Citant des sources bien informée Algérie1 mis dans le même sac d’autres ministres qui seraient aussi poussés vers la porte pour leur incompétences.

D’un autre coté,plusieurs sénateurs  du tiers présidentiel seront écartés, le journal rapporte de ses interlocuteurs de citer notamment Djilali Affane Guezzane, Mohamed Boukhalfa et Brahim Boulahia « qui ont brillé par leur déloyauté commandée envers le Président qui a été par ailleurs superbement payé d’ingratitude par Yacef Saadi et Zohra Drif-Bitat, celle-là même qui a atteint le summum de l’ingratitude en se faisant la complice de deux mégères (Louisa Hanoune et Khalida Messaoudi NDLR) sans foi ni loi dans une infâme, ignoble et perfide mascarade qui n’a d’autre but que celui de nuire au Président et plaire à leur Farik déchu » dans une allusion à l’ancien général Mohamed Médiène.



Ces derniers affirment également qu’ « Un nouveau gouvernement sera nommé, et plusieurs ministres, en particulier ceux qui ont créé la confusion par leurs bavardages incessants, seront débarqués » alors que « d’autres dont l’incompétence est avérée seront recalés ».

Quant à Abdelmalek Sellal, il sera, « selon ses vœux désigné à la tête d’une ambassade, puisque lui même montrant des signes de lassitude et faisant dire autour de lui que plusieurs ministres ne lui rendent plus compte et se plaint d’interventions incessantes dans son agenda ».

Cela étant, « l’homme manque effectivement d’envergure, ne possédant aucune vision stratégique, n’a pas su opérer le virage vers une économie diversifiée et ne maîtrisant pas la communication qui est son point faible, se contentant d’anecdotes et de blagues ce qui a laissé pantois certains et sidérés d’autres, surtout dans les forums internationaux, en particulier arabes, où l’handicap de la langue a été pour l’homme un véritable supplice » remarquent nos sources.

Le journal révèle aussi que le controversé ministre de l’industrie pourrait être propulsé premier ministre

Interrogés sur l’identité du nouveau premier ministre, nos sources indiquent que « Le nouveau premier ministre sera à chercher du coté de Abdesslam Bouchouareb ou de Abdelkader Ouali, tant les deux hommes ont fait preuve de beaucoup de dynamisme dans leurs secteurs respectifs. Bouchouareb étant un membre du RND, il faudra attendre de voir si la nouvelle constitution ne prévoit-elle pas de désigner à ce poste un membre du parti majoritaire, dans ce cas de figure, Ouali qui est membre du comité central du FLN pourrait avoir ses chances, d’autant qu’il a une longue expérience dans les collectivités locales, maîtrisant parfaitement les deux langues, et proche du cercle présidentiel pour avoir été la cheville ouvrière de la campagne électorale du président. Cela dit, le président pourra comme à son habitude déjouer tous les pronostics et faire sortir de son chapeau celui ou celle qu’on attendait le moins » soulignent les mêmes sources qui ont insisté sur « l’extraordinaire sens tactique du président à même de prendre à contre pied toutes les analyses. »

Nos interlocuteurs avancent que le nouveau premier ministre « aura la lourde tâche de mettre en place de nouveaux mécanismes pour un renouveau de la gouvernance ainsi qu’une nouvelle politique économique soutenue par de profondes réformes structurelles au moment où la baisse des cours des hydrocarbures fait courir au pays des risques multiformes d’où l’urgence de sortir de l’immobilisme et du blocage actuels, créer un nouveau climat des affaires, contribuer à la croissance du pays, créer des emplois productifs, atténuer les tensions sociales, libérer les énergies créatrices et réaliser la transition difficile vers une économie hors hydrocarbures » ajoutent nos sources.