Tous les pays touchés par le drame de la bousculade de Mina (La Mecque) ont comptabilisé leurs citoyens morts et identifiés alors que des centaines de hajjis de différentes nationalités sont toujours portés disparus.
Par ce terme, il est entendu que ce sont des personnes non identifiées surtout à cause des entassements de cadavres opérés par les Saouds au mépris du respect du corps humain qui plus est lorsqu’il s’agit d’une personne décédée.
Selon les chiffres donnés par de nombreux pays, le bilan s’élève ce dimanche à au moins 1.448 morts, ce qui constituerait la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire du hajj.
Alors que différentes sources avancent un chiffre de plus de 4000 morts.
Depuis un bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame, les autorités saoudiennes n’ont plus donné de nouveaux chiffres, alors que le nombre des morts de différents nationalités a quasiment doublé selon des gouvernements ou des commissions nationales du pèlerinage.
La précédente catastrophe la plus grave au pèlerinage remonte au 2 juillet 1990 quand une bousculade dans un tunnel de Mina avait fait 1.426 morts parmi des pèlerins, asiatiques pour la plupart.
Au cours des 40 dernières années ce sont plus de 4000 personnes qui ont perdu la vie dans des catastrophes à La Mecque et Mina durant la période du pèlerinage.