Le jour de l’An a été incontestablement célébré avec faste à Béjaïa et dans des conditions qui dénotent tout l’esprit de responsabilité qui a animé les uns et les autres.
La célébration du jour de l’An s’est déroulée dans des conditions normales à Bejaïa. Aucun incident notable n’a été enregistré. Les services de sécurité ont franchement marqué une présence qui n’a de valeur que de dissuader les plus récalcitrants en matière de consommation d’alcool et de conduite de véhicule dangereuse. Sur les routes du littoral béjaoui, les équipes de la police et de la Gendarmerie nationale étaient sur le terrain pour parer à toute éventualité. Dans les hôtels et les salles des fêtes, l’ambiance était de mise toute la nuit de la Saint-Sylvestre. Outre l’aspect festif de cet événement planétaire, il y a lieu de retenir que pour cette année, les gens ne se sont pas trop affichés en raison d’une campagne religieuse faite en sourdine.
Le point de vue selon lequel «la célébration du jour de l’An n’est pas un fait relevant de notre culture et tradition» s’est imposé. Qu’à cela ne tienne! Dès le début de la soirée, les restaurants ont été pris d’assaut par les personnes qui ont voulu clôturer l’année entre amis, autour d’un dîner. Les établissements hôteliers n’ont pas raté l’occasion pour renflouer leurs caisses. Plusieurs formules, aux prix variant d’un établissement à un autre, ont été proposées par les hôteliers. Et ce n’était pas pour déplaire aux fêtards.
L’ambiance a véritablement était au rendez-vous, avons-nous constaté. De passage sur la côte pour une tournée d´inspection, conjoncture oblige, les formules proposées pour séduire une clientèle avide de moments d’évasion ont été payantes. De Béjaïa jusqu’à Melbou en passant par Tichy et Aokas, les établissements hôteliers étaient en fête. Les fêtards de Béjaïa qui ont fait du jour de l´An une préoccupation de l’heure ont apprécié les offres des uns et des autres, en témoigne l’engouement relevé et l’ambiance qui a régné pendant toute la soirée. Au complexe du Sahel, on affichait déjà complet à notre arrivée. Il faut dire que l’établissement a mis le paquet. Le restaurant et la discothèque nouvellement ouverte ont fait le plein dans une ambiance musicale assurée par des chanteurs. Les fêtards ont dansé jusqu’au coup de minuit pour se laisser aller dans les embrassades et souhaits de bonne année. Fusent alors les «bonne année». Saïd est venu de Sétif. Comme chaque année, il passe le réveillon au Sahel. «J’ai loué une chambre dans ce complexe qui assure la totalité des commodités pour célébrer l’événement annuel», nous explique-t-il avant de retrouver la scène pour danser encore et encore. Au Syphax, la fièvre festive était également au rendez-vous. Un dîner dansant animé par Azifax, Mohamed Staïfi et cheb Adlane a été payant si on considère l’affluence du jour. Karim et son épouse, rencontrés la veille dans cet établissement étaient attablés dans un coin du restaurant, appréciant la prestation des artistes. «Nous avons l’habitude de fêter la Saint-Sylvestre ici pour ne pas prendre le risque d’un déplacement», soutient-il. C’est généralement l’option la plus préférée des fêtards. A la Roseraie, un nouvel établissement inauguré récemment, le dîner dansant animé par Saïd Laklas a drainé beaucoup de monde. A la Grande-Terrasse, Saphir bleu, Villa d’Est, le Golf ou encore la Bravoure au centre-ville de Béjaïa, l’animation battait son plein jusqu’au petit matin. Tous attendaient l’arrivée du Nouvel An. Le tout dans une ambiance bon enfant. L’alcool a coulé à flots. Et ce fut ainsi toute la nuit. Deux heures après minuit, les foyers étaient encore éclairés dans la ville de Béjaïa. Ce qui dénote on ne peut mieux que la fête se poursuivait chez ceux qui ont préféré la quiétude de leur chez-soi. Dans la rue et boulevards, les automobilistes ont célébré l’arrivée du Nouvel An par des klaxons assourdissants. Les gargotiers recevaient leurs premiers clients fêtards, poussés par l’envie de se restaurer. Au carrefour d’Aâmriw, les rôtisseurs ne savaient pas où donner de la tête. La demande était forte. Ce n’est que vers quatre heures du matin que la ville s’est couchée enfin pour ne se réveiller que tard dans la journée d’hier. Incontestablement, le réveillon a été fêté à Béjaïa. Aussi bien dans les villes, que dans les régions rurales, la fête était au rendez-vous. Celle-ci s’est déroulée sans incident notable.
