Il était question, il y a quelques mois à peine, de la revalorisation des pensions des personnes atteintes de déficience physique de 4 000 DA à 8 000 DA par mois.
Le projet a été bien ficelé par le département de la Solidarité nationale et devait aboutir en ce mois de mars, qui marque en son milieu la Journée nationale du handicapé.
Il n’en demeure pas moins que la chute du prix du baril du pétrole et, par là même, l’amenuisement des ressources financières du pays ont sonné le glas de ce projet, au grand regret de milliers de citoyens inclus dans cette catégorie de défavorisés.
Il est difficile d’imaginer qu’une personne sur fauteuil roulant, malvoyante, malentendante ou souffrant d’un retard mental puisse vivre avec un revenu mensuel de 4 000 DA. Une somme qui ne couvre même pas les besoins de base.
Dès lors, ces personnes peuvent devenir des charges pour leurs familles, qui ne peuvent ou ne veulent, peut-être, pas assurer.
