Revalorisation des pensions de retraite : Le gouvernement s’engage à faire un effort

Revalorisation des pensions de retraite : Le gouvernement s’engage à faire un effort

Bonne nouvelle pour les retraités. Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a assuré cette semaine que  » la mesure exceptionnelle relative à la revalorisation des pensions de retraite sera adoptée lors du prochain Conseil des ministres « .

Cette déclaration a été faite à la presse en marge de la réunion de la commission de la santé de l’APN consacrée à la présentation du système de la carte Chiffa.

M. Louh qui n’a pas donné plus de détails concernant cette mesure, avait annoncé précédemment que le Gouvernement préparait  » une mesure exceptionnelle  » pour revaloriser les pensions de retraite. Cette nouvelle mesure, a-t-il dit,  » sera supportée par le budget de l’Etat  » et s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du pouvoir d’achat des retraités.

A rappeler que des centaines de retraités affiliés à la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) ont participé, au début de la semaine, à une marche au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou pour exiger l’augmentation de leurs pensions  » insignifiantes  » et dénoncer les résultats de la dernière tripartite sociale.

Les manifestants ont ainsi réclamé l’alignement des pensions de retraite à 100% sur le Salaire national minimum garanti (SMNG), au lieu des 75% actuels. Outre la révision de certains articles de la loi 83-12 relative à la retraite, les protestataires ont également demandé l’actualisation des pensions de retraite antérieures au mois d’août de l’année 2005, tel que stipulé dans l’article 43 de la même loi, précisent-ils dans leur plateforme de revendications.

Ils avaient exigé aussi l’augmentation de la majoration pour conjoint à charge, en « rétablissant l’article 15 original de la loi 83-12 », précisent-ils dans le même document, qui comprend d’autres doléances, dont l’exonération de l’IRG pour les pensions de retraite inférieures à 40 000 DA et l’application d’un taux « modique » au-delà de ce montant.