L’Algérie joue un rôle incontournable dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel.
C’est, de manière générale, l’idée sur laquelle étaient unanimes les animateurs de la deuxième réunion du groupe de travail régional sur le renforcement des capacités de lutte antiterroriste au Sahel. Cet événement, ouvert aujourd’hui à Oran, entre dans le cadre des activités du forum global de lutte contre le terrorisme (FGCT).
La rencontre s’est déroulée en présence de deux co-présidents du groupe de travail régional, Kamel Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République et Mme sabine Nolke représentante du ministre des Affaires étrangères du Canada ainsi que de Belkacem Sahli, secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger.
En marge de cette rencontre, tenue à huis clos, le directeur du Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), Francisco Caetano José Madeira a assuré que l’Algérie en tant que « puissance régionale » est supposée jouer pleinement son rôle en matière de lutte contre le terrorisme. « L’Algérie a une vision claire de ce qu’il faut faire face à ce fléau et toute la région s’imprègne de son expérience de lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté.
De son côté, le représentant spécial de l’Union Européenne pour le Sahel, Michel Reveyrand-de Menthon a estimé que l’Algérie doit faire profiter les autres pays de son expérience en matière de lutte anti-terroriste.
La coopération avec l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme au Mali est « indispensable », a affirmé, pour sa part, Maiga Djibrilla, conseiller technique au ministère malien des Affaires étrangères. En outre, Kamel Rezag Bara a rappelé la position « intransigeante » de l’Algérie en ce qui concerne son refus de payer des rançons aux terroristes.
Sur le plan économique, un certain nombre de pays ont affirmé, rappelons-le, que le triste épisode de la prise d’otages à Tiguentourine, en janvier dernier, n’a pas altéré l’attractivité du marché algérien. Les Britanniques, tout particulièrement, ont fait suivre leurs déclarations par des actes. Entre le 9 et le 13 juin courant, une commission commerciale britannique spécialisée dans le secteur énergétique s’est rendue à Hassi Messaoud, dans la Wilaya d’Ouargla. Il s’agissait du Scottish Development International (SDI) et dont la visite a eu pour objet d’étudier les possibilités d’investissement en Algérie.
La commission était composée de huit grandes entreprises. Leurs représentants se sont entretenus avec des responsables de Sonatrach et de Sonelgaz essentiellement. Une visite qui en annonce vraisemblablement d’autres.
A.B