Réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins, Appel à un dialogue inclusif en Libye

Réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins, Appel à un dialogue inclusif en Libye
reunion-des-ministres-des-affaires-etrangeres-des-pays-voisins-appel-a-un-dialogue-inclusif-en-libye.jpg

Une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye s’est tenue à Alger en marge de la 17ème conférence ministérielle du Mouvement des Non Alignés avec la participation du Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi et de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosana Damini-Zuma.

Selon un communiqué rendu public à l’issue des travaux de cette réunion de concertation, les huit responsables participant ont appelé toutes les parties et les forces vives libyennes à « cesser les actes de violence et à faire prévaloir le dialogue pour mieux répondre aux revendications légitimes du peuple libyen frère (…) et arrêter l’effusion de sang à la faveur d’une paix civile, garante de la sécurité des citoyens libyens face à toutes les tentatives visant la déstabilisation de la Libye et menaçant la sécurité des pays voisins et la région ».

Soulignant l’impératif de préserver la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Libye, les ministres des Affaires étrangères ayant pris part à cette rencontre ont réaffirmé leur soutien « à toutes les démarches et initiatives libyennes visant à asseoir un dialogue national, consacrer la Justice transitionnelle et consolider les fondements des institutions de l’Etat et le processus démocratique dans un climat calme » et appelé « à un dialogue inclusif en Libye loin de toute ingérence étrangère ».

Les participants ont également souligné « la nécessité de conjuguer leurs efforts en vue d’aider la Libye dans le cadre d’un mécanisme commun des pays voisins en coordination avec le Secrétaire général de la Ligue arabe et de la présidente de la commission l’UA », appelant à la nécessité de définir une approche commune et une feuille de route « en fonction de la volonté des libyens et de leurs priorités », laquelle serait soumise aux pays voisins pour adoption.

Exprimant leur « profonde inquiétude » quant aux derniers développements et leurs répercussions sur la sécurité et la stabilité de ce pays ainsi que sur les pays voisins, les participants ont étudié la possibilité de dépêcher en Libye et en coordination avec les autorités libyennes, une délégation de haut niveau des pays voisins en vue d’exprimer la solidarité de ces pays avec le peuple libyen.

H.M/APS