L’une des recommandations retenue consiste à prendre en exemple l’experience de l’Algérie en matiere de service universel postal.
A la veille du Forum Arabe sur la gouvernance de l’Internet qu’abritera l’Algérie à partir de demain, Fatma-Zohra Derdouri, nouvelle ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication a présidé ce matin à l’hotel Sheraton la réunion du conseil des ministres arabes des télécommunications.
Une rencontre durant laquelle les décideurs des pays arabes dans le domaine des technologies de l’Information et de la Communication ont fortement souligné « la pertinence de multiplier les efforts notamment à travers une plus grande coordination et l’échange d’experience ».
Le reste des travaux s’est déroulé à huit clos pour permettre ensuite à la ministre de faire une brève apparition et déclarer que «le regroupement des ministres arabes des télécoms à permis de retenir un ensemble de recommandations dont l’échange d’experience » et d’ajouter « le savoir-faire algérien dans le domaine du service universel postal est mis en exergue en plus de la possibilité de conclure des partenariats avec certains pays arabes».
Il est question, selon l’oratrice, de conclure des conventions bilatérales notamment avec les Egyptiens qui enregistrent une bonne experience en termes de contenu et les Tunisiens. Avec ces derniers, il s’agit de négocier de meilleurs tarifs de roaming qui vraisemblablement sont actuellement à un taux très élevé des deux côtés.
Interrogé sur les lacunes et les retards en matière de TIC dans les pays arabes par rapport aux pays européens, Mme Derdouri a indiqué que « beaucoup de choses ont été réalisées », précisant qu’un certain nombre de pays arabes sont même «à la pointe de la technologie ».
Derdouri évoquera aussi la « stratégie arabe qui sera adoptée pour présenter un candidat unique pour une meilleure représentation dans les réunions futures ». C’est d’ailleurs vers cette même logique que s’est orientée l’intervention d’un membre du bureau exécutif du conseil qui a abordé, pour sa part, « les défis qui attendent les pays arabes ». Il affirmera, en outre, que « les moyens existent, ce qui peut faire jouer aux pays arabes un rôle complémentaire notamment avec l’échange d’informations et des expériences ».
Ranya Khaldi