Retrouvez l’actualité High-Tech en bref

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« I Am Science », une initiative d’apprentissage scientifique pour filles en Afrique du Sud

Le Goethe-Institut a lancé l’initiative « I Am Science » (https://www.iamscienceproject.com/) en Afrique du Sud qui vise à lutter contre les préjugés raciaux et de genre auxquels les jeunes filles et les femmes sont confrontées quotidiennement. L’initiative s’adresse aux jeunes filles du premier cycle dans les zones urbaines défavorisées et combine des activités scientifiques, vidéo et apprentissage numérique. Les femmes ne représentent que 30% des chercheurs scientifiques dans le monde et ce chiffre est encore plus bas lorsqu’il s’agit de femmes noires poursuivant une carrière dans le secteur des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). L’accès inégal à l’éducation et les stéréotypes de genre empêchent encore les filles d’être curieuses au sujet de la science. Pour beaucoup de filles en Afrique du Sud, le monde de la science reste un espace impénétrable.

Le projet est déployé dans un programme de deux semaines dans différentes écoles. En créant des vidéos scientifiques divertissantes et accessibles, présentées par des filles. Le but est de faire accroître la curiosité scientifique et changer les perceptions des filles pour les sciences. Au cours des deux derniers mois, I Am Science a mis en œuvre des programmes dans trois écoles de Gauteng. De courtes vidéos professionnelles de filles de Soweto, Tembisa et Alex, ont été téléchargées sur YouTube et ont été transformées en questionnaires vidéo et publiées sur un site d’apprentissage mobile « Levelup ». Le site (//mylevelup.mobi/) permet aux utilisateurs adolescents de gagner des jetons numériques pour chaque réponse correcte, qui sont échangeables contre un temps d’antenne et des données. Il s’agit du premier projet en Afrique du Sud de création de contenu vidéo éducatif, scientifique en mode P2P par des filles. Il est mis en œuvre par le Goethe-Institut avec la collaboration de GIZ, et un soutien financier du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

LG, le précurseur de la révolution OLED

Au moment où les Nations Unies fêtent, le 21 novembre, la journée mondiale de la télévision, c’est un grand bouleversement technologique, en totale rupture avec le passé, qui est en train de se produire avec l’introduction des télévisions OLED, une technologie qui a totalement redéfini l’expérience de visionnement des consommateurs en matière de divertissement télévisuels. L’introduction de l’OLED constitue un véritable séisme technologique, dans la mesure où elle rompt avec ses “ancêtres” le LCD et le LED. C’est toute la conception de la télévision qui change, avec l’utilisation d’une source de lumière, faite de matière organique, pour permettre à chaque pixel de s’allumer et de s’éteindre individuellement. Contrairement aux écrans LCD et LED rétroéclairés, qui pouvaient causer une perte de lumière, les écrans OLED sont plus légers et durables, avec des angles de vision plus larges, avec une netteté de couleurs excellente, sans distorsion d’image.

Initialement offerte exclusivement par LG, un certain nombre d’autres grands fabricants ont compris l’importance de la technologie OLED dont la taille du marché est actuellement

estimée à près d’un milliard de dollars, et avec une gamme plus large de télévisions. LG est un leader de longue date concernant la technologie OLED, il est d’ailleurs le fournisseur de panneaux OLED à d’autres fabricants de téléviseurs, comme Sony, Philips et Panasonic.

Outre une grande précision et la qualité de l’image, et une technologie sonore est particulièrement pertinente, et dotés d’un design minimaliste et élégant, les téléviseurs OLED de LG sont équipés de la plate-forme webOS3.5 intuitive conçue pour fonctionner de manière transparente avec les fournisseurs de streaming vidéo comme Netflix, Hulu, YouTube et Amazon Prime Video. D’autres caractéristiques impressionnantes comprennent Miracast Overlay qui affiche à la fois TV et contenu mobile sur l’écran simultanément.

L’ordinateur d’un employé de la NSA infecté par un logiciel malveillant

Refusant les allégations selon lesquelles son produit antivirus a aidé des espions russes à voler des fichiers classifiés sur un ordinateur portable d’un employé de la NSA, Kaspersky Lab a publié des informations suggérant que l’ordinateur en question a pu être infecté par un logiciel malveillant.

Kaspersky Lab, société de sécurité informatique basée à Moscou, a publié jeudi dernier les résultats de sa propre enquête interne, affirmant que l’employé de la NSA qui avait pris des documents classifiés à la maison avait un ordinateur personnel submergé de logiciels malveillants. Les données de télémétrie que l’antivirus de Kaspersky a collecté à partir de l’ordinateur personnel du personnel de la NSA, contenaient une grande quantité de fichiers malveillants qui servaient de porte dérobée (backdoor) au PC.

Le rapport fournit également plus de détails sur la porte dérobée malveillante qui a infecté l’ordinateur lorsqu’il a installé une version piratée de Microsoft Office 2013.ISO contenant la porte dérobée Mokes, également appelée Smoke Loader. Une porte dérobée sur le PC du travailleur NSA peut avoir aidé d’autres hackers à voler des documents classifiés

Ce logiciel malveillant aurait pu permettre à d’autres pirates informatiques de voler des documents classifiés et des outils de piratage appartenant à la NSA à partir de la machine de l’employé, qui travaillait pour le groupe de pirates informatiques de l’agence.

Le logiciel antivirus de l’entreprise, installé sur l’ordinateur de l’employé, a découvert que les fichiers contenaient des logiciels malveillants utilisés par Equation Group, un groupe de piratage d’élite de la NSA, il y a 14 ans. Kaspersky affirme avoir supprimé tous les fichiers classifiés de la NSA. Outre le matériel confidentiel, le logiciel a également recueilli 121 échantillons de logiciels malveillants distincts (y compris une porte dérobée) qui n’étaient pas liés à Equation Group. En outre, la société affirme avoir ensuite créé un « software tweak » spécial, empêchant ces fichiers d’être téléchargés à nouveau.

« La raison pour laquelle nous avons supprimé ces fichiers et en supprimerons d’autres à l’avenir est double : Nous n’avons besoin que de logiciels malveillants pour améliorer la protection de nos clients et d’autre part, en raison des problèmes de manipulation de documents confidentiels potentiels », affirme le rapport de Kaspersky Lab.