Bonne nouvelle pour les retraités. La pension, habituellement dont le virement s’effectue le 22 de chaque mois, sera avancée exceptionnellement ce mois d’août, d’une semaine, à l’occasion de la fête de l’aïd prévue, au plus tard, le 19 août prochain.
Les directions régionales de la Caisse nationale de retraite (CNR), contactées, affirment, en effet, avoir reçues des notifications de la direction générale, portant sur le virement des pensions entre le 10 et le 15 août, pour permettre aux retraités de faire les achats propres à la fin du mois de ramadhan. C’est le cas, par exemple, de la Caisse d’Alger ouest (C.A.O) de Bab Ezzouar, qui cite la date du 15 août pour procéder au virement, pendant que celle de l’Est, basée à la rue Bab Azzoun, avance la date du 10 août. « Ce sont des notes qui nous ont été adressées à l’occasion du mois de ramadhan ; les pensions seront virées aux retraités bien avant le 22, comme cela se fait habituellement », expliquent-on auprès des deux caisses. Les CNR d’Akbou, à Bejaia, et de Djelfa, affirment avoir été destinataires de la même directive, ce qui donne à croire que l’ensemble des retraités au niveau national verront leurs pensions virées dans leurs comptes bien avant la fin du ramadhan. La question suscite ces jours-ci, faut-il le dire, l’inquiétude des concernés d’autant plus que les dépenses faites depuis le début de ce mois sacré ont épuisé, sans aucun doute, la pension précédente. La Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) a affiché, à son tour, son souhait de voir les revenus perçus avant l’aïd. En revanche, elle (la Fntr) ne cesse de revendiquer une augmentation de la pension de 15% même si le Conseil d’administration (CA) de la CNR a fini par accorder 7% d’augmentation seulement. Pour la fédération, une hausse de 7% est loin des aspirations des retraités, qui souhaitent une valorisation plus conséquente. Le CA, lui, a décidé de revoir sa décision en accordant une hausse de 9% aux pensions avec effet rétroactif à partir de mai 2012. Ce qui a apaisé un tant soit peu les esprits.
M. Kechad