Retraite L’UGTA prépare la liste des métiers très pénibles

Retraite L’UGTA prépare la liste des métiers très pénibles

arton91446.jpgà la centrale syndicale, le dossier la nouvelle loi sur la retraite fait l’objet d’un traitement à travers l’implication des représentants des travailleurs, sommés de faire des propositions concrètes afin de contribuer à son élaboration.

En effet, une correspondance a été adressée, il y a une dizaine de jours, par l’UGTA à toutes ses fédérations leur demandant d’établir une liste des métiers très pénibles. « Il est demandé à la trentaine de fédérations que compte la centrale syndicale de participer au travail d’élaboration d’une liste des métiers jugés très pénibles afin de permettre à ces travailleurs de bénéficier d’une retraite anticipée », a indiqué Amar Takjout, responsable à l’UGTA. Notre interlocuteur avance, néanmoins les difficultés rencontrées quant à l’élaboration de cette liste.
C’est, pour lui, un travail « aléatoire » dans la mesure où il est « difficile d’établir cette liste » en l’absence de critères et de données susceptibles de faire un travail complet et correct. Il reconnaît aussi que le traitement de ce dossier n’est pas « du tout simple » dans la mesure où il exige « un travail de réflexion et d’analyse » sur la nature du métier exercé et les différents risques qu’il peut représenter. L’établissement de cette liste doit prendre en considération un certain nombre de critères dont le type de pénibilité. « Nous avons besoin de faire une analyse profonde sur chaque poste de travail et les différentes sortes de pénibilités y afférentes. Car outre la pénibilité physique, le travail peut aussi être contesté en raison de la pénibilité morale », a-t-il expliqué.
La confection de cette liste devrait associer tous les spécialistes du monde du travail (directeurs des ressources humaines, médecins du travail, spécialistes des questions d’hygiène en milieu professionnel…). Selon Amar Takjout, ce travail devra aboutir à la définition « du taux de pénibilité » de chaque métier ce qui permettra, par la suite, de mettre en place « un système de points » qui permettra de fixer le taux d’abattement des années de travail pour chaque métier. Cette initiative menée par les représentants des travailleurs « n’est pas une fin en soi » dans la mesure où l’UGTA souhaiter « comparer les résultats obtenus à d’autres travaux menés par des organismes d’analyse spécialisés ».