Retrait de 325 permis de conduire en une semaine à Jijel

Retrait de 325 permis de conduire en une semaine à Jijel

Trois cent vingt cinq (325) permis de conduire ont été retirés à leurs titulaires à Jijel en une semaine, a-t-on appris dimanche auprès du groupement territorial de la Gendarmerie nationale.

Ces retraits ont été opérés au cours de la semaine allant du 11 septembre au 17 septembre courant, au niveau des différentes brigades de la Gendarmerie nationale, selon la même source qui fait état de 101 infractions au code de la route relevées, pendant la même période.

Ces infractions se sont élevées au nombre de 911 cas au cours du premier semestre de cette année, a indiqué un responsable de ce corps constitué. S’agissant du récent accident de la circulation routière survenu près de Ziama Mansouriah (Ouest de Jijel) qui a fait treize (13) morts et quatorze (14) blessés à la suite de la chute d’un bus de transports de voyageurs dans un précipice de 600 mètres, celui-ci est du à une « défaillance mécanique », selon la Gendarmerie nationale.

Cet accident rappelle celui survenu à El Ancer, il y a quelques années, lorsque de gros tubes d’acier, portés par un camion semi remorque, se sont déversés sur la chaussée pour percuter un bus de voyageurs en circulation sur la route, faisant un nombre similaire de victimes, a-t-on rappelé.

Cet accident, considéré comme le plus grave et lourd en termes de victimes, au cours de ce semestre, a relancé le débat sur le contrôle technique des véhicules. Lors d’une table ronde organisée dimanche par la radio régionale, avec la participation du directeur de wilaya des Transports, du chef d’Etat-major du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale et du représentant de l’organisation des transporteurs (ONTA), l’accent a été mis sur la nécessité d’un contrôle plus rigoureux des moyens de transports mis en circulation, notamment ceux assurant le transport de personnes.

« L’usager de la route devrait basculer de la peur du gendarme à celle du respect du code la route », a notamment plaidé un intervenant, alors qu’un autre a estimé que les sanctions devraient être plus sévères à l’encontre du « terrorisme routier ».

Dans tous les cas de figure, le facteur humain demeure la principale cause des accidents de la route, auquel lui emboîtent le pas l’état du véhicule, celui de la chaussée, l’excès de vitesse ou le dépassement dangereux, a-t-on rappelé lors de cette rencontre.