Réticence à la vaccination : les explications du Dr Bekkat Berkani

Réticence à la vaccination : les explications du Dr Bekkat Berkani

La campagne de vaccination contre le Covid-19 en Algérie avance à petits pas, pour entre autres raisons, la réticence des citoyens. Les spécialistes et responsables du secteur sanitaire en Algérie ne cessent de rassurer quant à l’efficacité des vaccins disponibles.

Intervenant ce mercredi sur les ondes de la chaine trois de la Radio nationale, le membre du Comité scientifique de suivi de l’épidémie et président de l’Ordre des médecins Dr Mohamed Bekkat Berkani affirme que cette réticence est essentiellement due à un déficit de communication.

D’un ton on ne peut plus clair, l’intervenant réitère « qu’il faut impérativement comprendre que l’arme destructrice du coronavirus est la vaccination ». Or, il déplore que « Sur ce registre, nous avançons à petits pas ». Dans le même sillage, il regrette les réticences citoyennes à ne pas se faire vacciner.

Dans l’optique de rassurer les citoyens, le Docteur affirme « qu’il n’y a pas de mauvais ou de bon vaccin ». Pour lui, la réticence des citoyens à se faire vacciner contre l’épidémie du coronavirus revient essentiellement à un « déficit dans la communication ».

Le cas du vaccin d’AstraZeneca

S’agissant des réticences quant au vaccin d’AstraZeneca, l’invité de la Radio a indiqué qu’il « faut constater que ce vaccin a été homologué par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ».

Sur ce point, le même responsable reconnait « qu’on n’a pas informé correctement nos concitoyens de na pas avoir peur de l’AstraZeneca », affirmant que malgré la constatation d’effets secondaires auprès de certains vaccinés, « tous les vaccins ont des effets secondaires ».

À ce propos, il ajoute « qu’on a, certes, chiffré qu’il y avait un cas gravissime sur un million, mais ce n’est pas démonstratif d’une innocuité ou une gravité du geste vaccinal ».

Tout cela pour dire que « nos concitoyens doivent savoir que, quel que soit le type de vaccin, c’est une protection ». Par ailleurs, il affirme « la responsabilité revient au ministère de la Santé de faire un plan de communication qui puisse convaincre nos concitoyens ».