Restauration des édifices religieux à Constantine, Tous les chantiers à l’arrêt

Restauration des édifices religieux à Constantine, Tous les chantiers à l’arrêt
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Le président de la commission des affaires religieuses de l’APW, le Dr Amireche Nadir a indiqué que « tous les chantiers et projets de restauration des édifices religieux et lieux de culte de la wilaya de Constantine sont à l’arrêt ! ». Pas moins de 19 projets, 12 mosquées et 7 zaouïas sont concernées par cette restauration.

Cette situation est pénalisante pour la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe » car ces endroits cultes étaient censés être ouverts pour la réception des délégations étrangères arabes qui demanderont à visiter certaines mosquées et zaouiates réputées pour abriter les premières réunions des oulémas Musulmans que présidait le cheikh Benbadis. Le Dr Amireche a précisé encore que « certains de ces lieux de culte et édifices religieux ne seront peut-être qu’au stade de restauration avancée, tout au plus ».

Quant à la raison de cette lenteur dans la restauration, elle incombe, selon le président de la commission de l’APW, à un différend entre les cocontractants (administration locale et entreprises privées). Le principal obstacle à la reprise des travaux reste la contrainte administrative dans laquelle se sont empêtrés les maitres d’ouvrages, notamment les services de la wilaya et la direction de la culture lors de l’attribution des marchés.

Notons que ces marchés ont été attribués par réquisition du Wali, pour faire avancer rapidement les travaux, sans toutefois prendre en considération certaines dispositions du code des marchés et du code de commerce. Et c’est finalement en infraction aux dispositions du code de commerce que les responsables locaux ont dû faire face, et cela dure depuis bientôt une année.

LG Algérie

Autre problème ayant causé l’arrêt des travaux de certains édifices est la découverte de vestiges archéologiques sous ces constructions.

Interpellé à cet effet, le Wali de Constantine a écrit aux services du Premier ministère pour trouver une issue favorable à ce vide législatif et juridique, selon Mme Kouri Noha, coordinatrice des projets à l’Office national de gestion des biens culturels, organisme chargé de la restauration et de la sauvegarde des édifices culturels et religieux au niveau national. Mme Kouri a précisé, par ailleurs, que l’enveloppe financière globale concernant cette opération est de l’ordre de 7,7 milliards de dinars.

M.E.H