Selon lui, le secteur a enregistré une remobilisation des nappes phréatiques au Nord et au niveau des Hauts-Plateaux, estimées à plus de 200, grâce aux récentes précipitations, permettant de répondre aux besoins du pays en matière d’eau potable et d’irrigation.
Ainsi, le premier responsable du département a fait état de l’établissement d’une feuille de route visant la généralisation de la distribution quotidienne d’eau, outre la maîtrise de l’instabilité enregistrée dans 592 communes à travers 30 wilayas.
En plus de son renforcement par une enveloppe d’un montant de 31 milliards DA, afin de financer le programme complémentaire d’investissements qui a été établi en coordination avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales ainsi que les walis, le secteur a lancé, depuis octobre dernier, plusieurs opérations d’investissements, a précisé le ministre.

S’agissant de la situation de la gestion du secteur, le ministre a indiqué que 360 communes ayant un déficit en matière d’alimentation en eau durant l’année dernière bénéficieront d’une distribution quotidienne durant le premier semestre en cours, alors que 220 communes bénéficieront de cette même opération durant le deuxième semestre de l’année en cours.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’objectif tracé visant l’amélioration de l’alimentation en eau potable au niveau de 30 wilayas, et pour lesquelles l’Etat a consacré le budget nécessaire. Il a assuré que le secteur veille à garantir une eau de meilleure qualité, «priorité extrême» puisqu’elle est liée directement à la santé du citoyen.
«Il y a une organisation et un suivi permanents, notamment en matière de prévention contre les maladies transmissibles via les eaux, puisque aucun cas n’a été enregistré et nous sommes très satisfaits de ces résultats», a-t-il indiqué. Par ailleurs, il a affirmé que le taux de remplissage des barrages a atteint 66% jusqu’à avril 2018, soit 4,5 milliards m3, permettant au secteur une gestion confortable sur plus d’une année.