Quelque 300 familles du quartier d’El Hamri, non bénéficiaires de décisions de pré-affectations de logements sociaux, viennent d’introduire des recours au niveau des instances compétentes, apprend-t-on de source autorisée.
Ces familles relèvent d’ailleurs qu’elles occupent des immeubles menaçant ruine, classés selon leurs dires dans la case « rouge ». Alors que le relogement des familles occupant des habitations menaçant ruine se poursuit, les habitants des sites concernés par le relogement ne cessent de contester tous les maillons constituant la chaîne d’affectation des logements. C’est le cas des habitants du secteur urbain d’El Hamri, où pas moins de 2.076 familles ont bénéficié de décisions de pré-affectation et seront relogés au fur et mesure avant la fin de l’année en cours. Toutefois, pas moins de 300 recours ont été introduits par les familles qui n’ont pas bénéficié de décisions, dont certaines vivent dans des immeubles qui risquent de s’effriter à n’importe quel moment.
Ces recours, qui concernent à la fois des plaintes sur les mauvaises conditions sociales du demandeur et le rejet de noms qui n’auraient pas dû figurer sur la liste, indiquent le mécontentement du travail accompli par la commission de daïra. Les actes de violence qui ont accompagné la publication des listes sont la manifestation extrême de ce mécontentement. Les protestataires affirment qu’ils remplissent toutes les conditions exigées pour l’octroi de ce logement. Chaque relogement génère entre 10 à 15% de recours exprimés par des protestataires qui se sentent «injustement» écartés ou des mécontents non-satisfaits des logements.
Dans ce cadre, on apprend qu’une nouvelle opération de recensement a été lancée au niveau de quelques secteurs urbains par des commissions d’enquête composées, des représentants, de l’OPGI, la sûreté, et le CTC. A l’issue de cette enquête d’autres familles seront relogées, dans le cadre des nouveaux programmes de réalisation de logements.
Medjadji. H