Après avoir atteint 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014, les réserves de change de l’Algérie ont baissé à 185,273 milliards de dollars à fin septembre 2014, soit une perte de 8 milliards de dollars en l’espace de trois.
Selon le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, ce niveau des réserves de change, 185,273 milliards de dollars enregistré à fin septembre 2014, « reste adéquat pour permettre à l’Algérie de faire face au choc externe, d’autant que l’encours historiquement bas de la dette extérieure (3,666 milliards de dollars à fin septembre 2014) concourt à la solidité de la position financière extérieure nette ».
La baisse des réserves de change est l’une des conséquences directes de la chute des cours du pétrole sur le marché international qui a été amorcée, faut-il le souligner, au mois de juin dernier. Le baril est actuellement sous la barre des 50 dollars, soit au plus bas niveau depuis le 21 avril 2009.
Selon les dernières prévisions du FMI, les réserves de change de l’Algérie vont connaitre une forte baisse durant l’année en cours estimée à 15 milliards de dollars.
M. Laksaci, qui s’exprimait lors d’une réunion tenue au siège de la Banque d’Algérie avec les P-DG des banques et d’établissements financiers activant en Algérie pour leur exposer les récentes retombées de la chute des cours de pétrole sur la situation financière et bancaire du pays, a fait savoir que « le très faible endettement en devises des entreprises du secteur des hydrocarbures et des banques de la place contribuera à limiter les conséquences financières du choc externe ».
Noreddine Izouaouen