Réseaux de gaz et d’électricité a sidi bel abbès: Plus de 1000 locaux commerciaux non alimentés

Réseaux de gaz et d’électricité a sidi bel abbès: Plus de 1000 locaux commerciaux non alimentés

Les autorités locales ont entamé des démarches pour récupérer certains locaux commerciaux réalisés dans le cadre du programme du président de la République. Plus de 1000 locaux à Sidi Bel Abbès demeurent inachevés.

Selon un récent rapport de l’APW, sur un quota de 4212 locaux alloués à la wilaya, 3349 locaux achevés, soit un taux de 89,79% du nombre global, dont 2243 locaux sont branchés au réseau d’électricité et sont aménagés. Sauf que le nombre des locaux non alimentés en énergie électrique et en eau potable et qui demeurent encore non aménagés est de 1106 locaux. 367 autres dont les travaux sont actuellement à l’arrêt, alors que d’autres locaux inexploités ont été transformés en «marché de proximité».

D’après le rapport, le nombre de locaux destinés aux jeunes artisans, commerçants et agriculteurs est de 2429 qui devront revenir aux bénéficiaires des dispositifs de l’Ansej, de la Cnac et de l’Angem, parallèlement aux autres activités commerciales exprimées par les demandeurs.

Le constat établi par les élus exige l’implication des APC sommées de poursuivre les travaux d’aménagement et le branchement aux réseaux de gaz, d’électricité et d’eau potable. Ils estiment que la Direction de l’emploi ne pourra en aucun cas, avec le peu de moyens financiers dont elle dispose, achever les travaux. Dans ce même contexte, les élus proposent l’annulation des 367 locaux dont les travaux sont actuellement à l’ arrêt, notamment les 96 et 32 locaux dans la daïra de Sfisef, 50 autres dans la daïra de Télagh, et l’exploitation réelle des locaux achevés et pas encore occupés par leurs bénéficiaires.

Car d’après eux, sur un total de 2429 locaux, 346 seulement sont entièrement exploités. Cependant ils demandent la résiliation des contrats d’engagement des anciens bénéficiaires pour attribuer les locaux à ceux qui sont sur la liste d’attente et ont des intentions sérieuses de lancer leurs projets, avec comme condition leur participation aux travaux d’aménagement de «leurs propres sites» afin d’éviter leur abandon et leur occupation par des étrangers, qui les transforment souvent en lieu de criminalité et de délinquance.