Reprise hier des cours pour les élèves.

Reprise hier des cours pour les élèves.
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Après la grève générale qui a secoué les 17 et 18 octobre le secteur de l’Education nationale, le retour à la normale a marqué donc la journée d’hier par la reprise des cours. Les élèves, dont la perturbation par ces arrêts irréguliers dans le programme, n’a pas manqué d’être signalée ont, en effet, rejoint les bancs de l’école. La tutelle, à ce propos, a de tout temps rappelé les organisateurs de la grève à regarder, avant toute chose, l’intérêt des élèves. Pour cela, comme l’a indiqué à maintes reprises Nouria Benghebrit, les portes du dialogue restent ouvertes en vue de trouver des solutions communes au problème. Néanmoins, la plupart des principaux syndicats restent déterminés dans leur position, à savoir la satisfaction sans condition de leurs droits et revendication. A ce propos, la menace d’une autre grève, selon les syndicats grévistes, est maintenue au programme. «Un préavis de grève pour les 24 et 25 octobre prochain a été déposé par tous les syndicats grévistes», a affirmé Meriane Meziane, représentant du Snapest. Une situation d’instabilité que la majorité des parents d’élèves redoutent quant à sa durée. Sur ce point, ces derniers manifestent de plus en plus leur colère et ras- le-bol.

«C’est de l’avenir de nos enfants qu’il s’agit, à l’époque il y avait aussi autant d’insuffisances dans le secteur mais on ne compromettait jamais aussi facilement le cursus scolaire des élèves comme maintenant», a déploré, Djouher, une enseignant à la retraite et mère de deux enfants solarisés. Ainsi, la réaction des parents d’élèves vis-à-vis des grèves a été pour la plupart négative dans le sens qu’elle impacte sérieusement le déroulement normal de l’année scolaire en cours. A ce sujet, l’inquiétude se fait sentir beaucoup plus généralement auprès de parents ayant des enfants qui passent cette année soit le Bac soit le BEM. Pour cette catégorie, il est clair que si ça continue à ce rythme là, il y aurait forcément un décalage entre l’assimilation des leçons et finir à temps la fin de l’année pour se mettre aux révisions. Par ailleurs, il est à savoir que parmi les parents d’élèves, il existe une poignée qui n’est pas tout à fait contre la grève, toutefois à condition que celle-ci soit bien structurée et organisée pour ne pas toucher à la stabilité des élèves. «Moi je ne suis pas complètement contre cette grève, néanmoins, en tant que parent d’élève et enseignant en même temps, je propose qu’on les organise durant les vacances scolaires par exemple, cela permettrait, à la fois, aux syndicats de poser à l’ordre du jour ce qui ne va pas dans le secteur et protéger les élèves en même temps», a confié Saïd, père de famille et enseignant dans un lycée d’Alger.