Reprise du championnat d’algérie après un arrêt de 15 mois, Le bout du tunnel pour le handball algérien ?

Reprise du championnat d’algérie après un arrêt de 15 mois, Le bout du tunnel pour le handball algérien ?
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La rencontre, à la résidence El-Mithak , entre le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, et le président de la Fédération internationale de handball (IHF), Hassan Moustafa Fahmi, qui a eu lieu jeudi, a débouché sur la reprise du championnat algérien de handball, à l’arrêt depuis près de 15 mois, et ce, dès la semaine prochaine.

«Ce n’était qu’un malentendu », a affirmé M. Tahmi au sujet de cette crise qui secoue depuis des mois la petite balle algérienne. La solution était vite trouvée suite à cette «rencontre fraternelle», selon le premier responsable du sport national d’autant plus que le président de l’instance algérienne de handball, Djaâfar Ait Mouloud, a fait son mea culpa en s’excusant auprès de l’ancien président de la Fahb.

De sont côté, le premier responsable de l’IHF a nié toute immixtion dans les affaires internes du sport en Algérie : «En tant que fédération internationale, notre mission est de faire appliquer les règlements de l’instance. Tous ceux qui sont sous l’égide de l’IHF doivent se soumettre à ses règles.».

L’Egyptien a, dans le même sillage, expliqué que le mode de compétition prôné par les fédérations n’était pas de ses prérogatives en soulignant «que les personnes élues continuent à exercer leurs fonctions tant qu’une assemblée générale n’en décide pas autrement».

LG Algérie

Pour ce qui est de la formule qui sera suivie pour la compétition, M. Tahmi a déclaré que c’est à la Fahb de trouver une solution à ce «problème interne» et que «le MJS ne peut s’ingérer dans des affaires qui sont du ressort de cette dernière», ajoutant qu’une «AG s’imposera si une solution n’est pas trouvée comme ça s’est passé du côté du COA».

Dans la foulée, il a abordé le sujet du secrétaire général (dont l’appellation a changé en directeur exécutif (DE) suite au nouveau projet de loi étudié mercredi et qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps : «Le nouveau DE (Aziz Aït Dib) est désigné par le MJS et c’est lui qui le prend en charge.

Toute instance qui décide d’élire son propre directeur exécutif se doit de le rémunérer». Il a soutenu que le gouvernement n’était pas là pour s’ingérer dans le monde sportif «puisque la nouvelle loi du sport consacre l’autonomie des fédérations et que le gouvernement est là pour faire en sorte que les lois soient respectées et appliquées».

Pour sa part, le patron de l’instance dirigeante du handball mondial a exprimé tout son soutien pour le sport algérien en général et le handball en particulier : «Nous voulons aider l’Algérie à abriter des compétitions internationales dans les années à venir à commencer par les catégories de jeunes.» Il a, par ailleurs, fait l’éloge du potentiel humain indéniable dont jouit l’Algérie dans cette discipline : «L’Algérie a toujours porté le handball africain.

Elle est comme un diamant couvert de poussière et il suffit juste de passer une éponge dessus pour qu’il retrouve sa brillance.» À l’approche d’un rendez-vous important, le Mondial-2013 (11-27 janvier en Espagne), le ministre a appelé à fermer ce dossier. Pas définitivement tout de même puisque il a demandé à ce que «les responsabilités de chacun soient déterminées».

Enfin, il ne cache pas les répercussions négatives de ce «désaccord » sur la préparation de la sélection nationale pour la grande échéance : «Si je voulais faire dans la politique, je vous dirais que ça ira, mais comme ancien sportif je pense que le retard accusé dans la préparation et le manque de compétition sont difficilement rattrapables.»

Pour rappel, l’Algérie a hérité du groupe D, domicilié à Madrid, où figurent la Hongrie, la Croatie, l’Espagne (pays hôte), l’Australie et….. L’Egypte.

M. T.