La filiale low cost de la compagnie aérienne française Air France a écarté, vendredi, une reprise des vols dans les prochaines semaines vers les pays du Maghreb, notamment vers l’Algérie.
Suite aux récentes vaccinations de masse dans le monde, les compagnies aériennes internationales continuent de mettre en place leurs programmes d’été, en se basant sur les perspectives de réouverture des frontières ainsi de la demande. Cette perspective semble loin d’être réalisable quant à Algérie qui, n’a reçu pour l’instant que de très faibles quantités de doses de vaccins anti-covid-19.
Dans ses préparations à la reprise des vols, Transavia a donc mis en place un réseau de 150 lignes, dont 37 nouvelles. Ces dernières sont destinées essentiellement à l’Europe du Sud, au Maghreb et à la France.
Une perspective loin d’être réalisable
En ce qui concerne l’Algérie, les vols dépendront de l’assouplissement ou de la levée des restrictions mises en place aux frontières. Selon les responsables aériens questionnés sur le cas du Maghreb, les compagnies considèrent « qu’il y a beaucoup d’incertitudes à ce sujet et dans le cas de l’Algérie, l’ouverture des frontières semble loin », a affirmé Nicolas Henin, Directeur Général Adjoint Commercial et Marketing Nicolas Henin, dans une déclaration au site spécialisé l’Écho Touristique.
Selon lui, la reprise imminente vers le Maghreb notamment vers l’Algérie, reste incertaine, d’autant qu’elle est toujours tributaire des restrictions imposées dans ces pays. « Le marché reste toujours un peu fluctuant, il y a pas mal d’incertitudes. Notamment au Maghreb. En Algérie, l’ouverture des frontières semble loin », a-t-il fait savoir.
Les autorités restent intransigeantes
En Algérie, les frontières algériennes sont closes depuis le 17 mars 2020 et les vols entrants sont suspendus depuis cette date. La compagnie Air Algérie a effectué une multitude de vols de rapatriement, réservés en priorité aux Algériens bloqués à l’étranger. Mais depuis le 1er mars dernier, ces vols sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Cette situation risque de s’éterniser avec moins de 1 % de la population vaccinée. Malgré les appels lancés par les Algériens toujours bloqués à l’étranger, les autorités restent inflexibles ; la fermeture des frontières étant le moyen principal d’endiguer la pandémie en Algérie. À rappeler que les plus hautes autorités du pays avaient annoncé, le 17 avril dernier, le maintien de la fermeture des frontières.
