La formation du nouveau gouvernement, qui polarise l’attention des observateurs, risque de tarder. Certainement à cause des tractations en cours entre la Présidence de la République et les formations éligibles à faire partie du nouvel exécutif.
Et certainement pour ne pas provoquer une paralysie institutionnelle, le gouvernement sortant est à nouveau sur la brèche.
C’est le cas des ministres non concernés par les dernières législatives qu’on a vu cette semaine reprendre leurs activités. Ainsi Djamel Ould Abbes est de nouveau engagé dans un bras de fer avec les syndicats de la santé.
Ces derniers tentent de revenir à la charge à travers la pénurie des médicaments qui touche, selon eux, la plupart des établissements hospitaliers. « Faux », rétorque-t-il en assurant que les médicaments « sont disponibles ».
Un autre ministre qu’on dit partant pour sûr cette fois-ci, c’est Boubekeur Benbouzid. La noria des examens de fin d’année (sixième, baccalauréat, ensuite brevet) l’ont propulsé au devant de la scène et profitera du reste pour défendre sa réforme de l’Education et soutenir aussi que le baccalauréat « est une fierté nationale ».
Hachemi Djiar, qui assure l’intérim de l’enseignement supérieur a été à la « une » des médias, car ayant été impliqué directement dans la gestion du drame de l’université de Tlemcen.
Abdelkader Messahel, avait pris part à une récente réunion relative à la situation qui prévaut dans le Sahel.
Si cette activité a été jusque-là le fait de quelques ministres, dont ceux qu’on vient de citer, depuis lundi, c’est de nouveau Ahmed Ouyahia qui est sur le pont.
Après avoir présidé un Conseil interministériel sur le drame de l’université de Tlemcen, mercredi, il réunira le conseil national de l’investissement. Cette réunion sera suivie d’une autre jeudi, celle du conseil de participation de l’Etat (CPE).
Et dans le courant de la semaine prochaine, Ahmed Ouyahia va présider une réunion d’évaluation du comité de préparation des festivités du cinquantenaire de l’indépendance.