Le site gazier algérien d’In Anemas, exploité par BP, Statoil et Sonatrach et qui a connu une prise d’otages sanglante pendant plusieurs jours, pourrait redémarrer dans les « deux prochains jours », a annoncé dimanche le ministre algérien de l’Energie, Youcef Yousfi.
Pas de temps à perdre. Quelques heures après la fin de la violente prise d’otages sur le site gazier d’In Anemas et alors qu’un bilan officiel doit être rendu ce lundi 21 janvier en début d’après-midi, le ministre algérien de l’Energie, Youcef Yousfi a indiqué dimanche que l’usine pourrait redémarrer rapidement.
« Les travailleurs ont rejoint dès dimanche la base-vie du complexe, alors que les installations gazières redémarreront dans les deux prochains jours », a déclaré le ministre, lors d’une visite au complexe de Tiguentourine, à 40 km d’In Amenas, dans le Sahara algérien selon des propos rapportés par l’agence APS.
« Nous allons renforcer la sécurité et nous comptons d’abord sur nos moyens. Il n’est pas question d’accepter des forces de sécurité extérieures pour prendre en charge la sécurité de (nos) installations énergétiques », a ajouté Youcef Yousfi.
« Une fois les dégâts évalués, nous allons remplacer les équipements touchés. Nous allons également vérifier les installations de la salle de contrôle, et c’est à ce moment-là que nous évaluerons quand on va redémarrer (l’usine) », a-t-il conclu.