Le procès de l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, ouvert le 3 août dernier, a repris mardi au Caire pour entendre les arguments de la défense, qui dispose de cinq jours pour plaider la cause du chef de l’Etat déchu.
Les procureurs ont demandé la peine capitale pour l’ancien président, accusé notamment d’être responsable de la mort de manifestants tués durant la révolte contre son régime, début 2011, au cours de laquelle quelque 850 personnes ont été tuées, selon les chiffres officiels. La même peine a été réclamée pour son ministre de l’Intérieur de l’époque, Habib el-Adli, et six anciens hauts responsables de la sécurité, jugés en même temps que Hosni Moubarak.
Les deux fils de l’ancien président, Alaa et Gamal, également jugés, font face comme leur père à des accusations de corruption passibles de 15 ans de prison.
Les avocats de la défense ont au total jusqu’à la mi-février pour plaider les cas de tous les prévenus, avant un verdict dont la date n’a pas encore été annoncée.
