Répression des Manifestations: Human Rights Watch critique les autorités Algériennes

Répression des Manifestations: Human Rights Watch critique les autorités Algériennes

A la suite de la dispersion musclée des manifestants du mouvement Barakat, l’organisation internationale des droits de l’homme, Human Rights Watch, a indiqué dans un communiqué que “les autorités algériennes ont recours au déploiement d’un nombre important de forces de police et à l’arrestation de protestataires pour empêcher les manifestations dans la capitale avant les élections présidentielles du 17 avril 2014″.

Human Rights Watch a observé que “les forces de sécurité ont récemment pris pour cible un mouvement opposé à un quatrième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika”.

L’organisation internationale demande aux autorités algériennes “d’abroger le décret de 2001 interdisant toute manifestation à Alger, la capitale. Les autorités devraient mettre en place les conditions pour un débat sans entraves et des élections libres, y compris le respect du droit de réunion pacifique”.

Human Rights Watch précise que « L’interdiction générale et illimitée de toute manifestation dans la capitale est en vigueur depuis pratiquement le début de la présidence de Bouteflika » et interroge« Est-ce étonnant que les dernières victimes de la répression des manifestations soient les opposants pacifiques à sa quatrième élection à un mandat de cinq ans ? ».

Enfin, la même organisation rappelle que « le droit international n’autorise que dans certains cas limités des restrictions au droit de réunion pacifique ». « Une interdiction totale et indéterminée des réunions pacifiques, notamment dans la capitale, constitue une violation du Pacte international ».