Dans un communiqué rendu publique ce mardi 14 mai, l’organisation de défense de la liberté de la presse (RSF) a dénoncé les séries de sanctions dont étaient victimes les travailleurs des médias publics.
« RSF dénonce les sanctions disproportionnées et injustifiées contre des journalistes qui n’ont fait qu’appeler à une presse libre et indépendante. Il est urgent que les autorités algériennes lèves ses sanctions injustifiées. Cinq journalistes et une technicienne de la télévision nationale algérienne ont récemment écopé de sanctions administratives sévères allant de la suspension à la mutation », li-t-on sur le communiqué.
L’organisation a évoqué « les sanctions dont étaient victimes les travailleurs des médias publics. « Dans un post sur Facebook le 9 mai dernier Abdelmadjid Benkaci, journaliste à Canal Algérie, déclare avoir reçu un avertissement de sa direction pour avoir participé à un débat sur une chaîne de télévision privée »
« Par ailleurs, l’émission « Questions d’actu » animée par Mohamed Nazim Aziri sur Canal Algérie a aussi été déprogrammée. Selon des informations recueillies par RSF, l’émission aurait été censurée parce que trop critique sur la situation politique du pays », ajoute le communiqué.

« Ali Haddadou a été suspendu à cause «d’un post critique publié sur Facebook , alors qu’ Imane Slimane, employée à la direction technique de l’Établissement public de télévision (EPTV), a elle été affectée à un autre service. RSF rappelle que L’Algérie est 141ème au Classement mondial de la liberté de la Pressede 2019 « , conclut le communiqué