Report de la réouverture de la source de Sidi Lekbir

Report de la réouverture de la source de Sidi Lekbir

La commune de Hameur El Ain à Tipasa a décidé le report de la réouverture de la source de Sidi Lekbir, attendue initialement pour dimanche, suite à la livraison de ses travaux de réaménagement par la direction des Ressources en eau, invoquant des « raisons techniques » et  « le lancement d’une campagne d’hygiène avant sa réouverture », selon le directeur des Ressources en eau de la wilaya.

La commune de Hameur El Ain avait annoncé samedi la réouverture de la source de Sidi Lekbir pour dimanche suite au parachèvement de ses travaux de réaménagement, lancés le 1 er septembre écoulé, après que l’Institut Pasteur d’Alger ait certifié suite à des analyses la « non potabilité » de ses eaux, conséquemment à l’apparition, en août dernier, de l’épidémie de cholera dans certaines wilayas du pays.

Le même responsable a affirmé « la potabilité de l’eau de cette source, selon les dernières analyses dont elle a fait l’objet », signalant que les travaux d’aménagement ont notamment concerné le changement de ses conduites depuis la source jusqu’à son déversoir, et tout son périmètre, sachant que la structure  de la source de Sidi Lekbir est désormais placée sous le contrôle des équipes conjointes de la direction de l’hydraulique de la wilaya, des bureaux d’hygiène de la commune de Hameur El Ain et de la direction de la santé.

L’eau de cette source a été soumise à des analyses de salubrité, au niveau de laboratoires hautement équipé.

La décision de fermeture de cette source a été basée sur les résultats des analyses réalisées par l’Institut Pasteur, qui avait confirmé la « non-potabilité » de son eau, suite à l’apparition d’une épidémie de cholera. Une décision qui fut, alors, totalement rejetée par la population locale, qui s’est dite convaincue de la salubrité de son eau.

La wilaya de Tipasa avait enregistré 15 cas confirmés de cholera, tous pris en charge au niveau de l’hôpital de Boufarik, avant leur complet rétablissement et ce, sur un total de 130 cas suspectés de cholera, à l’échelle nationale.

Le 6 septembre dernier, l’Institut Pasteur d’Alger a identifié le vibrion cholérique au niveau de l’Oued Beni Azza de Blida, un cours d’eau se déversant dans l’Oued Mazafran, sur les frontières entre Tipasa et Blida.