Stop à l’anarchie, à l’informel et à l’inesthétique. C’est ce qu’a décidé l’APC de Sidi M’hamed en prenant en charge les travaux de peinture, d’étanchéité, du réseau électrique ainsi que la réfection des grilles pour l’évacuation des eaux pluviales au niveau du marché Ali-Mellah.
Hier, le P/APC Mokhtar Bourouina et son staff ont procédé à la réouverture du marché des fruits et légumes. A l’intérieur, les quelques citoyens rencontrés ont été contents de trouver les étals et les allées propres. « Pour les milliers de personnes qui fréquentent quotidiennement ce marché, il faut penser à leur offrir des espaces propres », a-t-il dit dans un point de presse improvisé. Il ajoutera que « depuis son ouverture dans les années 1990, il n’a jamais été nettoyé ou programmé pour être rénové ».
S’étendant sur plus de 800 m2, le marché des fruits et légumes comprend 36 magasins et 198 étals dont 21 ont été abandonnés par leurs propriétaires. « Ces 21 étals seront octroyés aux habitants de la commune remplissant certaines conditions », a affirmé le premier responsable de la commune, avant d’ajouter que « les postulants doivent remplir des conditions dont une carte de stationnement et avoir travaillé dans le marché durant plusieurs années ».
Le deuxième espace qui ouvrira ses portes, prochainement, concerne le pavillon de la boucherie et de l’alimentation générale. M. Mokhtar Bourouina a supervisé les travaux d’assainissement, de raccordement au réseau électrique et hydraulique, la réfection des façades des magasins, etc. Plusieurs EPIC spécialisées (éclairage, nettoyage, peinture…) travaillent d’arrache pied pour terminer les travaux avant le 10 du mois en cours.
« Ensuite, les travaux d’aménagement concerneront les étals de la poissonnerie, selon les normes internationales, l’évacuation des eaux usées, etc. », a indiqué le P/APC de Sidi M’hamed. Plus loin, les camions s’affairent à déblayer des espaces pour aérer le marché. Ce dernier, outre le marché des fruits et légumes, comporte trois autres pavillons. Après avoir démoli le marché informel, l’APC veut offrir aux citoyens un espace convivial avec toutes les commodités en plus de la sécurité. Sur ce dernier point, Mokhtar Bourouina a donné l’exemple de la survenue d’un incendie qui constitue une catastrophe du fait de l’absence de couloirs ou d’espace de manœuvre pour éteindre le feu.
Le chef de brigade au niveau de la direction de la concurrence et des prix, Hamid Bahloul, présent sur les lieux, a affirmé, de son côté, que sur les 166 marchés informels recensés à l’échelle de la wilaya d’Alger, 84 ont été éradiqués. Ils ont été remplacés par des marchés de proximité et des marchés couverts. Une enveloppe de 93 milliards de centimes a été allouée aux communes par le ministère du Commerce et une autre d’un montant de 750 millions de centimes a été mobilisée par le ministère de l’Intérieur pour l’éradication des marchés informels, rappelle-t-on.
Rabéa F.