Le corps de la police est en phase de restructuration profonde depuis l’avènement du général major Abdelghani Hamel à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
En effet, des changements très importants sont en train de s’opérer au niveau de cette institution de sûreté de l’Etat, dans le sens bien entendu, d’améliorer sa prestation de service et d’assainir ses rangs.
C’est dans cette optique que des agents de police en civil, dûment formés, seront incessamment sur le terrain dans la perspective de surveiller, contrôler et orienter les différentes équipes déjà sur le terrain, à l’instar des agents de l’ordre public et autres policiers répartis sur le terrain en contact direct avec les citoyens.
Des sources au fait de ces nouveautés nous ont affirmés que cette nouvelle option ne tarderait pas à se concrétiser, car il y a urgence de remédier à la situation. Pis, ces mêmes sources annoncent le désarmement desdits agents en faction sur le terrain, de manière à prévenir les malencontreux accidents de service qui ont tendance à proliférer ces dernières années. Les bavures policières sont telles que les hauts responsables de l’institution policière veulent assainir les rangs de façon à écarter les « brebis galeuses » et les « fauteurs de troubles ».
Les accidents se sont davantage multipliés, atteignant leur paroxysme en début de l’année en cours, lorsque l’ex-patron de a DGSN a été assassiné au cœur de son bureau à Alger. L’assassinat de Ali Tounsi a bouleversé toute la donne, donnant lieu à une vigilance et mobilisation inédites dans le corps de la police.
Effectivement, d’aucuns auront remarqué le déploiement spectaculaire des éléments de la police dans la capitale et dans les autres grandes villes du pays en ce mois de ramadan. Les barrages fixes et ambulants se sont également multipliés depuis. L’arrivée du général major Abdelghani Hamel à la tête de la DGSN a enclenché un vaste chantier de réforme de la corporation.
Des changements qui ne toucheront pas seulement les agents mais aussi les postes de haute responsabilité. En effet, le nouveau patron de la police a nommé des officiers supérieurs de la Gendarmerie nationale à la tête des différents services, de police judiciaire notamment. Une option qui en dit long sur les projections du nouveau DGSN, qui affiche de la sorte sa pleine détermination à redresser les rangs de la police et juguler toutes sortes de dépassements et dysfonctionnements qui s’avèreraient fatals à l’avenir, comme l’a si bien montré le passé. «
En décidant de surveiller de près les policiers en faction, la police entame un vaste chantier d’assainissement difficile à accomplir, mais servirait à renforcer le rôle de cette entité étatique dans le cadre de la sauvegarde de la République et sécuriser les citoyens et leurs biens.
Par : Mokrane Chebbine