Réorganisation administrative d’Alger: le groupe de travail présentera ses propositions fin septembre

Réorganisation administrative d’Alger: le groupe de travail présentera ses propositions fin septembre

Le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, Mohamed Talbi a affirmé lundi à Alger que le groupe de travail chargé de la réorganisation administrative de la wilaya d’Alger présentera « ses propositions » fin septembre courant.

Invité du Forum de la radio nationale aux côtés du directeur général des collectivités locales au ministère, Azzedine Belkacem Nacer et du secrétaire général de la wilaya d’Alger, Djamel Eddine Brimi, M. Talbi a indiqué que la mise en place de ce groupe s’inscrivait dans le cadre des décisions de la réunion du gouvernement jeudi dernier avec les autorités de la wilaya consacrée à l’examen de la situation de la capitale.



Le responsable a souligné qu’il ne s’agissait pas forcement d’un nouveau découpage administratif mais plutôt d’une restructuration visant l’amélioration de la performance des institutions administratives et des entreprises économiques.

M. Talbi a par ailleurs mis en exergue le « saut qualitatif » enregistré par l’Algérie en matière de restructuration des infrastructures publiques, notamment dans le domaine de l’état civil, ainsi que la mise en place d’un fichier national d’immatriculation des véhicules et les mesures d’allègement des documents exigés pour la constitution d’un dossier.

Il a également rappelé la révision de certaines lois comme celle relative à l’état civil pour le prolongement des délais de validité de certains documents et l’adoption de la loi relative aux documents de voyages notamment le prolongement de la validité du passeport à 10 ans.

Concernant certains problèmes rencontrés par le citoyen pour corriger les fautes pouvant être relevées sur certains documents, M. Talbi a affirmé que le ministère prenait désormais en charge la correction des fautes relevé dans le registre de l’état civil « dans les meilleurs délais possibles ».

L’invité de la radio nationale a souligné l’importance accordée par le ministère à la formation des ressources humaines relevant du secteur annonçant dans ce cadre le lancement d’une formation dédiée aux secrétaires généraux à travers un programme auquel prendra part des spécialistes des collectivités locales et d’un autre au profit des présidents des APC.

Par ailleurs, M. Talbi a insisté sur la nécessité de garantir le meilleur accueil au citoyen au niveau des administrations soulignant l’existence d’un programme de réaménagement d’un nombre d’infrastructures pour accueillir les citoyens dans les meilleures conditions.

S’agissant du passeport biométrique, le même responsable a affirmé que le centre d’impression de ce document qui travaille 24 h/24 h sera renforcé par de nouvelles machines ajoutant que les passeports des hadji étaient prioritaires.

Il a annoncé à cette occasion qu’au cours des prochains mois il sera procédé à la réalisation de la carte d’identité biométrique avec des moyens et des compétences algériens précisant que ce document comportera un numéro d’identité nationale qui évitera au citoyen de présenter d’autres documents.

De son côté le directeur des collectivités locales au ministère a indiqué que le découpage administratif de la capitale « n’est pas une fin en soi, le plus important étant d’améliorer le suivi des projets et la prise en charge des besoins des citoyens.

Il a indiqué que deux directions générales ont été créées au niveau du ministère pour accélérer le rythme du développement locale, l’une consacrée aux collectivités locales et l’autre à la gouvernance locale.

Affirmant que « l’année 2015 sera une année de développement locale », il a souligné que cette question concernera tous les citoyens. Il a insisté dans ce cadre sur la nécessité de « réduire les disparités territoriales ».

Il a également souligné la nécessité de « changer les comportements et les mentalités » mettant l’accent sur l’importance de « consacrer la culture d’évaluation ».