Rentrées scolaire : Les Algériens vont faire face à des dépenses supplémentaires

Rentrées scolaire : Les Algériens vont faire face à des dépenses supplémentaires

Après un mois de ramadhan assez éprouvant en matière de dépenses, surtout pour les petites bourses, de nouveaux frais s’annoncent pour les citoyens algériens portant notamment sur les besoins de la rentrée scolaire.

Après un mois de ramadhan assez éprouvant en matière de dépenses, surtout pour les petites bourses, de nouveaux frais s’annoncent pour les citoyens algériens portant notamment sur les besoins de la rentrée scolaire.

Les signes de la préparation de la rentrée sociale se manifestent de jour en jour avec notamment, un début de rush des citoyens sur les différentes administrations pour obtenir des documents administratifs comme la résidence, l’extrait de naissance et la fiche familiale ou pour simplement faire légaliser des papiers d’inscriptions relatifs particulièrement à la rentrée scolaire et aux différents concours de la Fonction publique et autres qui seront lancés au début de septembre prochain.

« Pas de répit pour nous », indique ce père de famille rencontré sur une grande artère à Alger qui explique que les familles algériennes sont habituées désormais à faire face, chaque année, à la même situation. En effet, cela fait un certain nombre d’années que la fin du mois de ramadhan coïncide avec les rentrées scolaire et universitaire, nous précise cet autre, qui s’apprête en compagnie de ses trois enfants à l’achat des trousseaux scolaires.

Les marchés, souks et boutiques de fournitures scolaires ont été réinvestis depuis hier. Les vendeurs aussi se sont préparés de leur côté à ce rendez-vous, comme le montre partout la disponibilité des articles sur les tables, étagères et devantures. “C’est l’affaire de la saison, et même de l’année qu’il ne faut pas rater. Tout se vend. Il y en a pour tous les goûts, mais est-ce pour toutes les bourses ?

De bonnes affaires

Mohamed, commerçant qui a ouvert spécialement son magasin dans une ruelle importante d’une agglomération proche de la capitale pour vendre des articles scolaires. Très enthousiaste quant aux « bonnes affaires » qu’il va faire, il a affirmé que les gens commencent à acheter ces articles depuis le mois de ramadhan. « Bien que c’est le quatrième jour de l’Aïd, j’ouvre mon magasin parce que je sais qu’il y a beaucoup de parents qui prévoient les achats de la rentrée scolaire et la préparent dès maintenant. Pour ce qui est des prix je crois qu’il sont abordables », a-t-il souligné.

Les ménages ont du mal à faire des économies et les dispositifs de soutien et d’aide aux familles démunies, initiés par les pouvoirs publics aident un tant soit peu les concernés. Cela les soulage mais pas trop… quoique, devrions-nous le reconnaître, l’Etat a grandement investi dans ces actions.

Durant les 30 jours du Ramadhan, des centaines de milliers de personnes ont eu droit à un repas complet (restaurants de la Rahma) et des aides alimentaires, parfois financières. Pour la rentrée scolaire, une prime de 3.000 DA est attribuée à chaque enfant issu d’une famille démunie, en plus de la gratuité des manuels et articles scolaires.

Aussi, avec la contribution efficace du Croissant-Rouge algérien (CRA), des enfants ont été circoncis gratuitement et leurs familles ont bénéficié d’une aide financière même. L’investissement étatique dans ce domaine est assez important, mené sous les directives du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Kafia Ait Allouache