Alors que les anciens étudiants ont déjà rejoint les amphis le 5 septembre dernier, les nouveaux étudiants vont le faire le 15 de ce mois.
Après la rentrée scolaire qui a eu lieu dans une totale sérénité mercredi dernier, les yeux sont braqués maintenant sur la rentrée universitaire. Prévue officiellement pour le 17 de ce mois, la rentrée universitaire officieuse a en réalité, déjà eu lieu.
Les campus et les cités universitaires grouillent de monde depuis le 5 septembre dernier. Les étudiants n’y sont pas forcément pour entamer les cours de l’année universitaire 2017-2018, mais pour la plupart d’entre eux, passer les examens du deuxième semestre, la synthèse ou les examens de rattrapage.
La rentrée du 17 septembre, selon le ministre concerné Tahar Hadjar, est celle des nouveaux bacheliers. La date de la rentrée a été décalée à cette date pour ces derniers, afin de leur permettre d’effectuer les transferts définitifs dont la date a été fixée entre le 5 et le 7 septembre.
Les transferts définitifs devront être suivis des inscriptions définitives entre le 10 et 14 du mois courant. Les nouveaux bacheliers, dont le nombre a connu une hausse sensible cette année, ont obtenu, faut-il le rappeler, dans leur grande majorité, les filières de leur choix. La nouvelle méthode d’orientation introduite par le ministère de tutelle consistant en la formulation de deux fiches de voeux aura pratiquement satisfait tout le monde.
Le satisfaction des nouveaux bacheliers quant à leur orientation laisse présager le bon déroulement de cette rentrée.
Les nouveaux bacheliers ont toujours été, affirme-t-on, à l’origine des perturbations que connaît la rentrée universitaire. Voulant tous poursuivre des études de leur choix à tout prix, les nouveaux bacheliers se permettaient d’aller jusqu’à bouder l’entrée des amphis dans certaines filières.
Le nombre des étudiants qui a augmenté cette année comparativement à l’année dernière ne dérange par ailleurs nullement les responsables du secteur. Tahar Hadjar, qui s’est exprimé au lendemain de l’affichage des résultats du bac, a tenu à rassurer tous les nouveaux bacheliers.
«Le ministère de l’Enseignement supérieur a de quoi, satisfaire tous ces étudiants (1,6 million). Nous disposons de suffisamment de places pédagogiques, de lits pour l’hébergement, de moyens pour garantir la prime universitaire et les moyens de transport», a-t-il souligné, ajoutant que le ministère va recevoir cette année 80.000 nouveaux postes pédagogiques et 49.000 lits. Il faut dire à ce propos que le problème des places pédagogiques, des cités universitaires et du transport, ont été résolus depuis plusieurs années maintenant. La généralisation des universités à travers les wilayas du pays est venue pratiquement à bout de tous ces problèmes.
Les étudiants, dans la plupart des cas, se rendent après les cours chez eux. S’exprimant à la même occasion sur la question de l’encadrement qui posait ces dernières années de sérieux problèmes, le ministre concerné a tenu à faire savoir que plusieurs universités vont ouvrir des postes pour le recrutement de nouveaux enseignants. Rappelons en outre que la rentrée universitaire 2017-2018, verra l’introduction de nouvelles spécialités et la disparition de bien d’autres. Selon Tahar Hadjar, l’université doit former désormais en fonction des besoins du marché et de l’époque. Les filières en rapport avec les énergies renouvelables et les langues étrangères doivent être renforcées.
Le contact entre l’université et les entreprises verra également sa consolidation durant cette année, non seulement par le déplacement des étudiants dans les entreprises, indique Hadjar, mais également par la venue d’experts dans les différents domaines à l’université pour transmettre leur savoir-faire.