Dans une semaine, 241.000 nouveaux bacheliers effectueront leur première entrée à l’université. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a annoncé que cette année les universités algériennes comptent plus de 1.400.000 places pédagogiques et qu’il n’y aura donc aucune difficulté à accueillir nos nouveaux bacheliers.
Rien que pour la wilaya d’Alger, les capacités pédagogiques communiquées par les établissements pour les nouveaux bacheliers sont de 67.740 places pédagogiques dont 58.590 pour les filières du LMD, 2.770 pour les sciences médicales et 3.365 pour les écoles supérieures.
Selon M. Harraoubia, un bachelier sur deux a été orienté selon son premier choix exprimé lors des inscriptions, soit 48,33% de l’ensemble des nouveaux inscrits, estimés à 240.957 étudiants, contre 48% l’année dernière.
Par ailleurs, 82,73% des nouveaux inscrits ont été orientés selon leurs cinq premiers choix contre 85% l’année écoulée, tandis que le taux d’étudiants dont l’un des dix choix exprimés a été satisfait est de 94,50% contre 95,86% lors de la rentrée universitaire précédente.
Le ministre a auparavant exhorté les recteurs et chefs d’établissements universitaires à accorder davantage d’intérêt à la qualité de l’enseignement pour atteindre les standards internationaux les plus élevés. Ils sont également appelés à mettre en adéquation l’enseignement dispensé avec les exigences du développement et les aspirations et les besoins de la société, de façon à contribuer efficacement à son orientation et à son développement.
Infrastructures pédagogiques et résidences universitaires
Pour ce qui est des moyens, tout a été mis en œuvre pour une bonne prise en charge des étudiants, puisque, si l’on se réfère aux propos du directeur général des prestations universitaires, M. Mohamed Hadi Mebarki, celui-ci a indiqué que 215.000 lits d’hébergement ont été dégagés au niveau national pour accueillir les nouveaux bacheliers. « Le nombre de 215.000 lits disponibles cette année est supérieur aux demandes déposées au niveau des résidences universitaires (110.000 demandes)», a-t-il notamment fait remarquer sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale.
Ce surplus, précise M. Mebarki, permettra de « garantir les meilleures conditions aux résidents des cités universitaires » au nombre de 368 au niveau national.
Dans le cadre des mesures relatives à l’amélioration des prestations fournies aux étudiants au niveau des résidences universitaires, M. Mebarki a mis en exergue les démarches intenses visant à garantir « une chambre à chaque étudiant » dans toutes les wilayas du pays.
Il a ajouté dans ce contexte que plusieurs universités, à l’instar de celles de Sétif, Jijel, El-Bayadh, Naama, Tébessa et le grand Sud, disposaient de cette prestation (hébergement d’étudiants).
Le directeur général des prestations universitaires a en outre affirmé que l’emplacement des résidences universitaires à proximité des établissements universitaires a grandement contribué à la stabilité de l’étudiant, soulignant que les résidences construites en dehors des zones urbaines disposent de toutes les commodités dont a besoin l’étudiant, en sus des moyens de transport.
Abordant le problème de «l’insécurité» à l’intérieur des établissements universitaires, M. Mebarki a précisé que ce problème reste «relatif», affirmant que des agents de sécurité ont été mobilisés au niveau de toutes les résidences universitaires, outre les prestations des entreprises privées en charge de la protection de l’étudiant à l’intérieur de l’université.
Wassila Benhamed
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Intoxications alimentaires
« Des rumeurs amplifiées »
Avec 300.000 repas servis par jour, dix cas de mal au ventre ne constituent pas automatiquement des intoxications alimentaires, estime le DG des prestations universitaires Alors que la question a fait l’actualité durant les derniers mois de l’année universitaire 2010/2011, le directeur général des prestations universitaires s’est dit étonné de l’amplification de la question des intoxications alimentaires dans les résidences universitaires. « Des douleurs au ventre ne sont pas forcément synonymes d’intoxication alimentaire», a-t-il souligné. Il a ajouté à ce propos que 300.000 repas sont servis quotidiennement. « On ne peut pas parler d’intoxication alimentaire sur la base de dix cas seulement», a-t-il dit, affirmant que les analyses effectuées sur les repas servis au niveau des restaurants universitaires ont démontré que ces repas étaient sains. M. Mebarki a affirmé dans ce contexte que « la marchandise et les repas prêts servis aux étudiants sont soumis à un contrôle rigoureux» et que des dizaines, si ce n’est plus, de diététiciens, vétérinaires et autres diplômés des départements sanitaires, sont employés par les services des prestations universitaires, pour justement veiller sur la santé de la communauté universitaire. Par ailleurs, et à propos de la question du transport universitaire, M. Mebarki a démenti l’existence de tout problème concernant le transport soulignant cependant des carences au niveau de certaines lignes qui ont été vite rattrapées.
W. B.
