La fédération des parents d’élèves, par la voix de son président, M. Hadj Dellalou, a lancée, hier, un appel au ministère de l’Education pour débloquer l’argent de la prime des 3000 DA que l’Etat octroie aux enfants de parents nécessiteux, avant la rentrée scolaire.
«Car il n’est plus nécessaire d’attribuer cette aide un mois après la rentrée scolaire. Les parents, qui ont épuisé leurs économies durant le mois de ramadhan et la fête de l’Aïd, ont besoin d’une bouffée d’oxygène pour pouvoir faire face à l’achat des affaires scolaires de leurs enfants scolariés. Nous n’avons pas cessé de demander au ministère de programmer cette aide au préalable», a déclaré Hadj Dellalou.
Ce dernier, qui, après avoir constaté les prix excessifs des affaires scolaires sur le marché, exhorte par la même les parents à consommer local, pour ne pas à avoir à dépenser plus, et encourager nos entreprises qui produisent, elles aussi, des articles, selon les normes requises. «Il faut donner la primeur à nos entreprises», estime le représentant des parents d’élèves qui évoque, dans la foulée, le spectre de la grève qui plane déjà. Pour lui, il est inconcevable que l’UMPEF et le CNAPEST entament la rentrée scolaire par une menace de grève.
Car il estime que c’est un crime ! «Je reste optimiste et j’ai confiance en les responsables des deux syndicats autonomes pour ne pas entacher la rentrée scolaire par une grève qui ne pénalise, en fin de compte, que nos enfants», souligne Hadj Dellalou qui note, toutefois, que «les deux syndicats non pas encore déposé leur préavis de grève.» Il explique que lors de la dernière conférence nationale de l’éducation qui a regroupé tous les acteurs du secteur, l’ensemble des syndicats et les représentants des parents d’élèves, une solution a été trouvée au problème de la gestion des œuvres sociales. «Le ministère avait proposé que chaque établissement scolaire gère lui-même son budget des œuvres sociales, une fois l’argent du ministère octroyé. Mais il se trouve que cette solution n’a pas été acceptée par les deux syndicats qui préfèrent maintenir la même méthode de gestion».
Pour ce qui est du nouveau programme des horaires scolaires que le ministère a adopté cette année (8h00 à 14h30), Hadj Dellalou, estime qu’il est temps d’adopter ces horaires qui vont, enfin délivrer les écoliers du «poids fatidique du cartable». Mais il reste persuadé que le nouveau programme des horaires de scolarité sera perturbé, car selon lui, la majorité des établissements scolaires ne sont pas dotés de casiers qui permettent aux élèves de déposer leur cartable lors de la pause-déjeuner. D’autant que les cantines adoptent, eux aussi, un nouveau programme prévu entre 12h00 et 13h00.
Par ailleurs, il est à noter que la fédération des parents d’élèves avait demandé au ministère de l’Education l’ouverture des bibliothèques dans chaque établissement scolaire pour inciter les élèves à la lecture surtout que certains parents ont émis le vœu que leurs enfants soient gardés dans les écoles après 14h30.