Rentrée scolaire 2025 : ce document n’est plus obligatoire pour les inscriptions

Rentrée scolaire 2025 : ce document n’est plus obligatoire pour les inscriptions
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Avec la rentrée scolaire et le retour des employés administratifs dans leurs bureaux début septembre, une nouvelle circulaire ministérielle conjointe du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et du ministère de l’Éducation nationale change la donne pour les parents algériens.

À partir de cette année, les parents d’élèves n’auront plus besoin de fournir l’acte de naissance de leurs enfants pour les dossiers scolaires ou pour les inscriptions aux examens officiels, que ce soit le brevet ou le baccalauréat.

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La circulaire, datée du 28 août 2025 et diffusée aux directions provinciales de l’Éducation nationale le 2 septembre, met un terme à une pratique administrative qui pesait depuis des années sur les familles. Les ministères insistent désormais sur le recours aux bases de données numériques de l’état civil, disponibles depuis plusieurs années, pour valider automatiquement les informations nécessaires aux dossiers scolaires.

L’Algérie modernise l’administration scolaire : les parents dispensés de fournir ce document

Cette mesure répond à plusieurs objectifs : réduire la charge sur les services d’état civil, qui connaissent chaque année un afflux massif de demandes au début de l’année scolaire, et simplifier la vie des parents souvent obligés de faire la queue pendant des heures pour obtenir un simple document administratif. Les autorités espèrent ainsi fluidifier les procédures d’inscription et d’examen, tout en limitant les erreurs et les documents manquants.

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Le ministère a rappelé que cette réforme est nationale et concerne tous les niveaux d’enseignement — primaire, moyen et secondaire — dans toutes les wilayas du pays. Elle doit éliminer les divergences d’interprétation qui pouvaient survenir entre les établissements ou entre les différentes directions de l’éducation.

Les employés administratifs, de retour dans leurs postes depuis le 7 septembre, sont chargés de veiller à l’application stricte de la circulaire, en s’assurant que les parents ou les candidats ne soient plus sollicités pour fournir l’acte de naissance.

L’école algérienne dit adieu aux papiers superflus

Pour beaucoup, cette réforme constitue un tournant historique dans la modernisation de l’administration algérienne. Elle s’inscrit dans une vision plus large visant à réduire la bureaucratie et à promouvoir une administration numérique efficace, où les informations circulent directement entre services sans imposer aux citoyens la multiplication des copies papier.

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Les experts considèrent que cette démarche pourrait être étendue à d’autres documents administratifs, tels que la carte nationale d’identité ou l’état civil familial, dès lors que les données sont disponibles numériquement. L’objectif affiché est clair : construire une administration algérienne moderne, rapide et efficace, qui place le citoyen au cœur de ses préoccupations.

Le succès de cette réforme dépendra toutefois de la capacité des administrations locales et scolaires à appliquer concrètement la circulaire sur le terrain, et de l’efficacité des systèmes numériques pour assurer l’échange fluide des informations entre les ministères. Pour les parents, cette mesure représente déjà un soulagement tangible et un signe concret que l’administration algérienne avance dans sa transformation numérique.