Renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation: Les élus locaux en pleine campagne électorale

Renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation: Les élus locaux en pleine campagne électorale

Abdelkrim Zerzouri

Renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation: Les élus locaux en pleine campagne électorale

Les élus locaux sont entièrement absorbés par la campagne électorale en prévision du renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation (Sénat), dont le scrutin se tiendra le 29 décembre prochain. Trois candidats, l’un représente les couleurs du parti FLN avec Ahmed Kharchi, le second représente celles du parti HMS avec Abdelghani Messaï et le troisième représente celles du parti RND avec Rabah Filali, sont officiellement en lice pour ce rendez-vous, qui tient en haleine la scène politique locale, même si les coulisses ne laissent presque rien voir de leur frénésie.

De nombreuses réunions sont organisées à travers les communes, par les staffs des candidats concernés par ces élections, pour tenter de mobiliser les rangs propres à chaque camp, et convaincre d’autres indécis, au sein des formations politiques qui n’ont pas engagé de candidats représentant leur propre parti, du choix qui leur ferait gagner une voix. On chuchote que certains mettent le paquet pour détourner ces voix indécises à leur avantage. Mais, il faut le dire, la ‘chkara’ ne fait pas trop parler d’elle, comme à l’accoutumée, à la veille de ce rendez-vous. Tout l’enjeu de ces élections réside, en effet, dans ce point précis des voix indécises, car hors de cette incertitude les jeux sont presque faits. Et, ceux qui doivent donner leurs voix ne le feront, certainement pas pour les beaux yeux de tel ou tel candidat, mais en contrepartie de « faveurs » à leur accorder.

Pas forcément en monnaie sonnante et trébuchante, car d’autres propositions alléchantes de postes de responsabilités au sein des Assemblées locales élues feraient l’affaire, à merveille si on sait que ces postes vont avec un salaire intéressant. Sur le papier, en matière numérique, le parti FLN peut passer sur ces élections comme un rouleau compresseur avec ses 124 élus locaux, un nombre de loin, de très loin, supérieur aux 75 élus locaux du parti RND (moins 2 exclus des rangs du parti par mesure disciplinaire) et aux 13 élus locaux du parti HMS. « Nous sommes très à l’aise pour ce prochain vote visant le renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation », nous dira M. Moudir Barka, qui assure l’intérim de la Mouhafadha ouest de Constantine, depuis la désignation de l’ex-Mouhafadh et ex-député Ahmed Kharchi en tant que candidat du parti FLN, pour le poste de sénateur.
« Notre candidat dominera ces élections, il n’y a aucun doute là-dessus, mais cela n’empêche pas qu’il faut encore rallier d’autres élus locaux à notre cause », avouera notre interlocuteur. Rien n’est jamais gagné d’avance dans ce genre d’évènement, où les calculs ne sont jamais parfaits, pas avant le décompte final des voix le jour ‘J’.