L’Entreprise de nationale de navigation aérienne, l’ENNA, renforce ses capacités de surveillance du ciel, afin de répondre aux impératifs grandissants qui s’imposent à l’activité de l’aviation civile.
Dans ce sens, le directeur général de cette société nationale, Youcef Safir, a annoncé la réalisation de 5 nouvelles tours de grande envergure dans cinq aéroports algériens. La nouvelle tour de l’aéroport international d’Alger devra atteindre 72 mètres de hauteur, alors que celle qui existe actuellement mesure à peine 45 mètres. Les infrastructures à réaliser concernent notamment l’aéroport international d’Alger, l’aéroport de Tamanrasset, d’Oran, d’Annaba et de Ghardaïa.
Cette information a été révélée par le premier responsable de l’ENNA qui a été invité ce dimanche au Forum de DK-news pour parler des activités et des missions stratégiques de l’entreprise. Selon le conférencier, une enveloppe financière de plus 11 milliards de dinars a été déjà dégagée. La durée de réalisation de ces cinq tours de contrôle oscille entre 16 et 24 mois. Cependant, pour l’équipement de ces tours, Youcef Safir n’a pas souhaité annoncer le montant consacré à ce volet. « Je ne souhaite pas annoncer le budget consacré à l’achat des équipements car l’appel d’offres pour l’acquisition du matériel est toujours en vigueur », s’est contenté de dire Youcef Safir.
En ce qui concerne l’activité du contrôle aérien, le conférencier a indiqué qu’elle ne cesse de croitre. « En 1962, les aéroports d’Algérie ont enregistré 86000 mouvements aériens alors qu’actuellement ce nombre a dépassé les 200.000 mouvements », a-t-il précisé pour donner un indice sur la fréquentation des avions civils des aéroports algériens.
Devant ce flux de fréquentation, l’ENNA se développe et investit en conséquence. Pour répondre à ce besoin, elle compte s’équiper de 20 nouveaux systèmes d’atterrissage et acheter un avion de surveillance financé à 50% en fonds propre. La facture de cet achat, dont le montant n’a pas été divulgué, sera réglée équitablement, à 50-50, par l’ENNA et le trésor public, selon Youcef Safir.
Mahmoud Chaal