Rencontre économique à Annaba: La loi de finances entre impact et maîtrise

Rencontre économique à Annaba: La loi de finances entre impact et maîtrise
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       La loi de finances 2019 est venue atténuer ces impacts à travers une maîtrise des dépenses de fonctionnement et d’équipement.

Une rencontre à laquelle a pris part, un grand nombre d’opérateurs économiques tous secteurs confondus et experts comptables représentant différentes régions du pays. Ont été également présents pour la circonstance, Touati Kamel directeur central de la législation et de la réglementation fiscale et Benali Kamel directeur central des relations publiques et de la communication.

Attentifs à toutes les questions et interrogations soulevées par l’assistance, les deux hommes ont apporté tous les éclaircissements sur les points représentant une quelconque ambiguïté, pour les acteurs et experts présents. Au centre des réponses, revenait la recommandation sur la nécessité de respecter les dispositions de la loi de finances. Notamment en ce qui concerne le paiement à terme échu des taxes et impôts. À l’unanimité, il est reconnu que la loi de finances 2019 a été élaborée dans un contexte économique difficile. Néanmoins, l’effort de l’Etat quant à la tentative d’améliorer ses recettes, grâce à cette loi de finances 2019, est bien perceptible.

LG Algérie

Notamment en ce qui concerne la question de fiscalité ordinaire et celle pétrolière. Lors du débat autour de cette loi il a été reconnu que l’année 2018 a enregistré une hausse relative, des recettes des exportations hors hydrocarbures, le directeur central de la législation et de la réglementation fiscale a traité de la dépendance de l’économie algérienne aux rentrées des hydrocarbures. Selon l’orateur, les hydrocarbures dont dépend notre pays ont impacté négativement l’économie. Il a également été souligné, lors de cette rencontre, le soutien de l’activité économique et du maintien des transferts sociaux. Il a été affirmé dans ce sens que, l’Algérie est toujours à la merci des hydrocarbures, et ce en dépit les appels à la diversification de l’économie. À cet effet, il a été révélé qu’une cartographie est en cours d’élaboration par le ministère des Finances et celui de l’Intérieur en collaboration avec les structures de la Banque mondiale.

Ainsi, ces éclaircissements et bien d’autres ont été apportés, dans un optimisme outre mesure insinuant de la bonne santé de l’économie nationale. Si toutefois la vision s’oriente vers des projets économiques ambitieux. En tout cas, ce qui a été retenu à travers les explications des deux experts dépêchés de la capitale, pour la LF 2019, est que l’Algérie est encore dans la zone de turbulence jusqu’à 2020. D’ailleurs, c’est ce qui explique le recours depuis l’élaboration de la LF 2018, qui est, convient-il de rappeler, établie sur trois années; une loi organique qui sera applicable à partir de 2022. Le séminaire a été organisé à l’hôtel Sheraton de Annaba, par la Cgea et la CCI Seybouse Annaba.