Des journalistes et des photographes de presse, venus couvrir la rencontre du “front interne”, initiée par le FLN, ont été victimes d’agression caractérisée par des vigiles. Au moment où les journalistes tentaient d’accéder à la tribune pour installer leurs matériels (dictaphones et micros), des agents chargés de l’organisation et de la sécurité, portant des brassards qui indiquaient leur fonction, les ont violemment empêchés de s’approcher davantage de l’estrade de laquelle le patron du FLN devait faire son discours.
Certains confrères ont reçu carrément des coups. Il aura fallu l’intervention de cadres du FLN pour émousser l’excès de zèle des vigiles. Globalement, le meeting a été marqué par une grande défaillance dans l’organisation. Il fallait jouer des coudes pour entrer dans la salle de conférences, à l’intérieur de laquelle les gens étouffaient en l’absence de climatisation et d’aération.
Les portes ont été fermées dès l’arrivée d’Amar Saâdani, SG du FLN, et Amar Ghoul, son homologue du TAJ, laissant en rade des participants, ayant fait pourtant des dizaines de kilomètres pour prendre part à ce qui est considéré, à leurs yeux, comme un évènement.