Le président de TAJ, Amar Ghoul, a appelé, hier, les politiques et les représentants de la société civile et personnalités nationales à se dresser en rempart contre le déclenchement de la guerre en Libye, et à soutenir les institutions de l’État, notamment l’ANP et le président de la République, M. Bouteflika, contre les défis sécuritaires qui s’imposent au pays. C’est ce qu’il a soutenu devant des responsables des structures de la jeunesse de son parti réunis dans la banlieue ouest d’Alger.
“Le temps est venu, aujourd’hui, pour la jeunesse de saisir l’opportunité que lui offre la nouvelle Constitution et qui se doit de se garder d’être emportée par les vents virtuels des réseaux sociaux ou d’être affectée par les agendas d’autrui, à l’instar du printemps sanguinaire qui a détruit les pays et contre les velléités d’aggravation de la situation en Libye”, a-t-il asséné.
Ghoul dira qu’en cas d’explosion de la situation dans ce pays voisin et que si jamais les grandes puissances ne prennent pas en compte la voie de la raison et de l’approche développée par le président Bouteflika, un enfer va se déclencher depuis la Libye qui va embraser toute la région pour atteindre tous les pays. “Les pays voisins et les grandes puissances doivent revoir leurs calculs”, a-t-il souhaité. Le premier responsable de TAJ a renouvelé son appel à la classe politique et à la société civile pour dénoncer l’intervention militaire étrangère en Libye.
Il a argué qu’“en cas d’opération terrestre, les Daech et les armes létales semées par les grandes puissances lors de la guerre anti-Kadhafi, et les drogues et les mercenaires qui y sévissent, vont se rabattre sur l’Algérie qui partage avec ce pays presque 1 000 km de frontière”. Et si l’ANP et les services de sécurité assument amplement leur devoir, a-t-il ajouté en leur rendant hommage, “on ne veut pas d’autres foyers de tension de plus à nos frontières, que le Mali et le Niger, et d’un autre marécage destiné à déstabiliser tout le Grand Maghreb et l’Afrique du Nord, notamment l’Algérie”.

Le président de TAJ a appelé, ce faisant, non seulement à un rempart pour sauvegarder le pays des dangers extérieurs, mais aussi à tourner définitivement la page des échanges d’accusations et de “lavage de linge sale” entre certains politiques, des personnalités et des anciens officiers, qu’il a d’ailleurs invités à “une moralisation du discours” et à “œuvrer en direction de l’intérêt général”. Aussi, a-t-il affirmé, le parti de TAJ est disposé à tendre la main à tous les partis au pouvoir ou dans l’opposition, ou aux personnalités pour relever les défis qui s’imposent au pays.