La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mme Zahra Derdouri a examiné mardi avec une délégation du Forum des chefs d’entreprises (FCE) les moyens à même de promouvoir le produit national dans le domaine technologique ainsi que la perspective d’impliquer les opérateurs privés dans le développement du secteur. « L’économie numérique est désormais un passage obligé pour tous les pays », a déclaré la ministre à l’issue de son entrevue avec le président du FCE M.
Ali Haddad, plaidant, à l’occasion, pour « une coordination entre divers opérateurs du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour la concrétisation des objectifs ».
Elle a mis en évidence l’importance d’une coordination entre le secteur et l’organisation patronale pour « améliorer la stratégie du secteur et procéder à sa mise en oeuvre, en se basant sur les industriels privés ». Interrogée sur le traitement réservé par le ministère aux investisseurs privés du secteur, la ministre a indiqué que son département n’a refusé aucune demande d’investissement, exhortant les opérateurs économiques à déposer leurs demandes auprès du ministère, qui procédera à leur examen avant de les transmettre au gouvernement. Elle a souligné, à ce titre, que « l’ouverture du secteur ne se fera pas de façon aléatoire et non étudiées ». « Le secteur de la Poste et des technologies de l’information a entamé un travail de sensibilisation pour une large implication des opérateurs visant à développer le secteur surtout que les start up sont les plus intéressées à investir dans les TIC », a indiqué la ministre. Mme Dardouri a souligné que « l’Algérie dispose de textes réglementaires qui encouragent l’innovation de ces nouvelles entreprises », indiquant, dans ce sens, que » des contacts ont été entrepris avec des universités afin de créer des centres d’innovation ». Elle a cité, à ce propos, la création de plusieurs cyberparcs technologiques dont celui de Sidi Abdallah à Alger et ceux d’Annaba et d’Oran, « afin d’encourager la créativité ». A propos de l’interférence enregistrée entre les réseaux internationaux et nationaux de la téléphonie mobile sur les zones frontalières, la ministre a soutenu que « les services du système mondial appelé « Universel » constitue la meilleure solution pour ce problème qui se pose au niveau de certaines localités enclavées » .
l R. E.
