Une rencontre de solidarité avec la presse et les journalistes sahraouis a été organisée mercredi à Alger par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai de chaque année.
Les journalistes et représentants des médias sahraouis ont vertement condamné au cours de cette rencontre la « répression » à laquelle ils font face de la part des forces coloniales marocaines dans l’exercice de leurs fonctions, ont-ils dit.
Dans son intervention, le directeur de la rédaction de la Radio nationale sahraouie, M. Selma Najem, a indiqué que les médias sahraouis mènent une lutte « quotidienne et permanente » contre la « désinformation prônée par les forces coloniales marocaines ».
« Notre combat est permanent face à la propagande des forces coloniales qui tentent de dresser un mur de silence pour occulter au monde entier la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination », a indiqué M. Najem, regrettant les arrestations « quotidiennes » et « systématiques » de ses compatriotes.
« Malgré les moyens rudimentaires dont nous disposons et malgré la répression féroce des Marocains, nous poursuivrons notre combats car nous sommes convaincus de la noblesse de notre cause et mission », a ajouté le directeur de la rédaction de la Radio nationale sahraouie.
Par ailleurs, il a dénoncé la tenue d’une rencontre des médias arabes,
sous l’égide de la Ligue des Etats arabes, du 18 au 20 mai dans la ville de
Dakhla occupée, sans que les journalistes sahraouis ne soient invités. De son côté le directeur du journal Sahara-hora (Sahara libre), M. Mohamed Talhi, a déploré les conditions dans lesquelles les journalistes de cet hebdomadaire exercent leur métier.
« En plus du manque de moyens, nous souffrons de la répression des forces d’occupation », a-t-il dit, soulignant que face à ces « entraves », son journal a lancé un site internet pour diffuser des informations sur la situation au Sahara occidental (www.essahraelhora.info)