par K. Assia

La rencontre sera l’occasion, selon notre interlocuteur, de se pencher sur l’aspect organisationnel de l’activité de boulanger au niveau national, sur la formation, sur la qualité du pain et sur d’autres préoccupations de la corporation. L’objectif de cette assemblée n’est pas uniquement revendicatif mais aussi d’assurer la formation et le perfectionnement des boulangers dans les différents centres de formation. Il est question de garantir la relève tout en optant pour l’amélioration de la qualité du pain.
Outre ces objectifs tracés dans le programme d’action de la commission, les intervenants aborderont le volet relatif aux dernières augmentations qui ont ciblé les ingrédients entrant dans la fabrication du pain. Des propositions seront également dégagées et transmises dans un rapport final au ministre du Commerce, a indiqué notre interlocuteur. Pour rappel, lors d’une rencontre tenue le mois dernier à Oran, le collectif affilié à l’ANCA a dénoncé la détérioration des conditions dans lesquelles ils exercent. A l’origine de ce malaise, la non disponibilité de la farine, les charges excessives à l’exemple des factures d’électricité, l’augmentation du prix de la levure et de l’améliorant. Ainsi, selon un dernier recensement de la corporation effectuée ces jours-ci dans la wilaya d’Oran par le président de la commission nationale des boulangers, on saura que sur les 840 boulangers qui activaient à Oran, seulement 200 sont toujours en exercice actuellement. Le reste a préféré mettre la clé sous le paillasson, un constat désolant qui inquiète la corporation.